dimanche 13 mai 2007

Le drame de la déscolaristion

Le politburo de VLG veut lancer un cri d'alarme face au phénomène de régression intellectuelle qui frappe les Français, probablement dû à Mai 68 et son «idéologie qui a conduit au nivellement, à la suppression des notes, à la suppression des classements, à l'abaissement du niveau des diplômes, au non-respect des professeurs par les élèves.»

Un exemple dramatique de cette baisse du niveau scolaire a été récemment fourni par une déclaration du petit Claude Guéant, directeur de campagne de qui-on-sait. Il a dit : «les syndicats ne représentent que 8% des salariés et ce sont 85% des Français qui se sont exprimés dimanche dernier».

Quelle idée, Claude, de comparer le choux taux de syndicalisation à la carotte participation à une élection présidentielle ? (Le politburo rappelle aux lecteurs trop fatigués que le fait qu'il n'est pas possible d'additionner des carottes et des choux s'apprend au primaire).

Il aurait plutôt fallu comparer le taux d'adhésion aux partis à celui des syndicats (et encore). Tu aurais alors obtenu un taux de 1% pour les partis politiques. C'est sûr que ça aurait été plus difficile pour critiquer la légitimité des syndicats...

Claude, nous te le disons solennellement, ce n'est pas ainsi que tu va avoir ton bac. Il faut que tu te reprennes et travailles plus. Mais tu as de la chance, nous avons au Goulag une section «révision et travail aux champs». Tu y es cordialement invité.

Note : Profitons de ce billet pour rappeler qu'une régression du niveau des diplômes (fut-elle vraie) ne signifie pas forcément un abaissement du niveau général de la population : si une plus grande proportion de gens ont ces diplômes, la moyenne de la population augmente. Il est donc faux de dire que la formation décline au seul regard du niveau du bac par exemple.

2 commentaires:

coco_des_bois a dit…

De plus, 85 % des français, c'est faux, c'est 85 % des inscrits. nuance

vlg a dit…

Ouaip.

D'ailleurs, pour l'anecdote, le score du petit S. est en fait de 42,7% des inscrits.