samedi 29 septembre 2007

Un empressement suspect...

Personne n'a pu rater la révolte qui s'est déroulée et qui continue de manière souterraine en Birmanie.

Personne non plus n'a pu rater la dénonciation de la répression par les merdias.

Alors dans un premier mouvement, on s'est dit : tiens ? enfin ils se réveillent ? c'est pas trop tôt. Et ils parlent même des intérêts de Total, mais qu'est-ce qui se passe ?

Puis au bout d'un moment, on commence à s'interroger sur un tel consensus. On se questionne sur le pourquoi du comment de tant de ferveur de leur part, eux qui d'habitude sont plus discrets. Du moins tant que le coupable est dans le bon camp.

On se rappelle de la commune de Oaxaca qui n'avait pas eu le droit au même traitement. Pour ceux qui ne s'en souviennent plus, Oaxaca est une ville du Mexique où avaient eu lieu des révoltes en 2006, suite à la répression brutale d'un mouvement social. Le mouvement a duré de mai à décembre. Le bilan fut de 23 morts, des disparus, de la torture, des viols. Même un journaliste étatsunien (mais indépendant) a été tué.

On le voit la situation était proche de ce qui se passe actuellement en Birmanie.

Mais avons-nous eu le même genre de traitement par les merdias dans les deux cas ?

Demandons donc de l'aide à l'ISS (Institut Sardon de Statistique) pour répondre à cette question et comparons un peu le nombre d'articles publiés sur le web par les 3 principaux quotidiens français sur ces 2 mouvements.

Voici les chiffres d'aujourd'hui samedi :

4 articles sur Oaxaca contre 40 sur la Birmanie pour libération.
4 contre 22 pour le figaro.
26 contre 73 pour le monde.

Et on ne voit que la partie émergé de l'iceberg, le coté quantitatif. Le coté qualitatif - comment les mouvements ont été traités - est lui aussi important à analyser. Il faudrait voir aussi avec la radio et la télé. Malheureusement une telle analyse est hors de portée du politburo qui à décidé une fois pour toute de travailler moins pour travailler moins.

La question qu'on se pose donc maintenant c'est : pourquoi une telle différence ?

Et surtout : quel sont les intérêts en jeu en Birmanie et au Mexique qui font que dans un cas c'est le quasi-silence médiatique et dans l'autre les déclarations tonitruantes ?

En tout cas ne comptez pas sur le PPA pour vous renseigner.


PS: pour ceux qui en doutent : oui, on espère le moins de mal possible aux Birmans et qu'ils se débarrassent de leur dictature aussi, ça serait bien. On n'y croit pas trop mais ça a bien fini par arriver au Timor Oriental... (que les merdias n'ont d'ailleurs couvert qu'a minima et au dernier moment, quand ils ne pouvaient plus l'éviter - lire Chomsky et Moreira)

mercredi 26 septembre 2007

2400 clients !

2398 contribuables, parmi les plus aisés, ont touché chacun 50 000 euros en moyenne grâce au bouclier fiscal.
Total : plus de 120 millions d'euros !
(liberation.fr)

Alors que tant de gens galèrent pour boucler les fins de mois, que la France est censée être «en faillite», qu'il va falloir payer pour se soigner, que le nombre de profs diminue drastiquement, les riches se gavent et vous rotent à la gueule, décomplexés.

N'est-ce pas la goutte d'eau qui fait couler la barque déjà bien pleine ? L'étincelle qui met le feu aux pavés ? Peut-on accepter cette indécence ? N'avez-vous pas une irrépressible envie de faire arrêter par la police puis parquer en centre des rétention ces enfoirés qui encaissent notre argent public, avant de les expédier au goulag ?


Note : pour l'amusement de tous, un petit calcul rapide montre que ces 50.000€ correspondent à plus de 4 smics ou près de 10 RMIs.

Par personne.

Chaque année.

Il serait peut-être temps de commencer à briser les tabous du capitalisme et de dénoncer les archaïsmes des privilèges des riches, non ?

Gauche moderne

Jean-Marie Bockel précise que son nouveau parti "Gauche Moderne" sera allié avec la majorité présidentielle, mais pas avec le PS. (source: AP).

Ce félon a fait «le pari qu'on peut être de gauche et allié à Sarkozy» ; le politburo relève le pari, il est sûr de gagner.

Reprenons notre cours de novlangue.
Hier, nous avons vu que "Droite décomplexée" est synonyme de "Extrême-droite". Aujourd'hui, nous apprenons donc que "Gauche moderne", ça veut dire "droite".

Pour demain, vous me trouverez le sens de "Nouveau Centre".

mardi 25 septembre 2007

Revue de presse estivale 2

Dans le CQFD de l'été (numéro 47), on trouve page 6 un dessin de Berth intitulé :
La droite décomplexée

Il représente une bourgeoise à collier de perles et manteau de fourrure qui vient de descendre de sa Rolls pour s'adresser à trois jeunes en ces termes :
«Les bicots, rentrez chez vous!»

Son mari qui l'a suivie lui fait remarquer :
«Là, Sabine, vous risquez d'avoir des problèmes en étant trop décomplexée...»
«Préférez le terme "magrébins" à "bicots".»


C'est très rigolo. Mais que nous apprend ce dessin ? Il révèle ce qu'on sent bien depuis quelques mois : la droite décomplexée, c'est l'extrème-droite en version politiquement correcte.

Un esprit retors pourrait en déduire que la droite dite "républicaine", c'est donc l'extrème-droite avec des complexes ?

C'est peut-être pas aussi con que ça en a l'air...

Revue de presse estivale 1

Le Canard Enchaîne du 1er août 2007 nous apprend que d'après le magazine Forbes (que le politburo ne s'est pas sali les mains à acheter), on trouve «10 français parmi les vingt patrons européens les mieux rémunérés», dont le premier, Carlos Ghosn, qui a touché 33,37 millions d'euros en 2006. Le soin est laissé au lecteur de calculer combien de douzaines de smic par jour cela représente...

Il se trouve que ces grasses rétributions sont en bonne partie dues aux stock-options, dont la cour des comptes révèle que leur exonération de charges sociales, avec les exonérations des autres revenus du capital, correspond à un montant équivalent au trou de la sécu ! (lire chez Coco des bois).

Le Canard remarque sournoisement qu'«on ne trouve évidemment pas dix boîtes françaises dans les vingt plus grosses entreprises européennes». Le mythe des patrons français malheureux, écrasés de charges, et préférant fuir à l'étranger avec leur capital est désormais largement révolu. Les inégalités se creusent joyeusement, bienvenue dans une France de droite : veuillez vous acquitter d'une franchise médicale pendant qu'une poignée de candidats au goulag se gavent de stock-options exonérées.

lundi 24 septembre 2007

Sauter sans élastique ni papiers

Votre blog à goulag favori n'est pas encore au top de sa forme, mais il a rassemblé pour vous trois liens indispensables qui se passent de commentaires (mais qu'on commente quand même).

1) Un fait divers : La Chinoise défenestrée est morte, sur libération.fr. Décès d'une chinoise qui, sans papiers, a été si effrayée par l'arrivée de la police qu'elle a sauté du premier étage.

2) Quelques statistiques à ce sujet : Le saut dans le désespoir des sans-papiers traqués (même source). Où l'on apprend que déjà plusieurs autres personnes dans la même situation ont commis le même geste désespéré, dont un tunisien qui, du quatrième étage, s’est précipité de la fenêtre d’un appartement sans balcon, et sans aucune possibilité de fuite.

3) Encore plus d'infos à ce sujet sur le blog indociles (colonne de droite), en particulier le billet L'effroi.

Quand ce genre de comportement se multiplie, on n'est plus en présence d'un individu un peu fou à tendance suicidaire, mais bien d'un phénomène global assez ahurissant. Des gens sont prêts à risquer leur vie pour ne pas tomber entre les mains de la police française et risquer d'être renvoyés «chez eux». Du coup, la police (qui doit faire du chiffre) va employer des méthodes de plus en plus musclées pour chopper des sans-papiers, et ceux qui se feront attrapper seront virés sans considération droit-de-l'hommiste (comme le danger qu'ils courraient dans leur pays d'origine par exemple). Ce qui va renforcer l'effroi et la détermination des sans-papiers...

Si la police respectait les droits des personnes, si le droit d'asile était normalement accordé, et si les décisions d'expulsions prenaient vraiment en compte des paramètre humains, on n'en serait pas là. Il convient de mettre leur nez dans leur caca aux promoteurs de cette traque des sans-papiers : cette politique tue.

mercredi 19 septembre 2007

Ha ha

ha

mardi 18 septembre 2007

Petits liens entre amis

En attendant, voici quelques liens :

Quelques nouvelles de Valchinski via le plan B, Coco des bois et Acrimed.

Un billet indispensable effacé reviendu de Fontenelle.

lundi 17 septembre 2007

Stand By

Les fidèles lecteurs de VLG ayant par définition l'oeil vif et l'esprit acéré, ils n'ont pu que remarquer qu'il n'y a pas eu de mise à jour depuis quelques temps. Nous nous sommes en fait reconvertis au Sarkozisme le plus échevelé C'est qu'on est obligé de travailler plus pour gagner pareil en ce moment.

mardi 11 septembre 2007

jeudi 6 septembre 2007

Carte sur table

Le politburo de Vive Le Goulag vient de lire quelques témoignages de gens qui ont contourné la carte scolaire et en expliquent les raisons. Extraits :
«Je me suis rendu compte que la mixité sociale que la carte scolaire devait soit-disant préserver n'existe pas dans la réalité ; enfin, j'ai décidé de mettre mes enfants ailleurs quand une maîtresse de maternelle m'affirma que les écoles de la ville, en banlieue parisienne, étaient des ghettos scolaires, de la maternelle au lycée.
Voilà pourquoi mes enfants font tous les jours 2 heures de trajet pour être dans de bons établissements parisiens...»
«Je voudrais pouvoir déclarer maintenant ma bonne adresse et que mes enfants puissent rester scolariser où ils sont. J'espère qu'avec l'assouplissement de la carte solaire promis par Nicolas Sarkozy, je vais pouvoir sortir de cette situation ubuesque !»

Dans la plupart des cas, l'idée générale est la suivante : l'école du quartier n'est pas d'assez bonne qualité pour les merveilles du monde que sont mes enfants (qui veulent devenir médecin, pas infirmière), je veux le top pour eux, donc je me débrouille. Et il ne vient pas à l'idée de ces parents qu'ils laissent derrière eux d'autres enfants dans cette école si peu attrayante (mais peut-être que ces autres enfants ne veulent que devenir balayeurs). Ils ne se rendent pas compte que tout le monde ne peut pas faire comme eux. Si on peut comprendre qu'une mère veuille le meilleur pour ses rejetons, on ne peut pas admettre qu'elle ne voie pas que la solution est d'améliorer globalement l'école partout plutôt que de laisser les gens choisir n'importe comment, ce qui fera toujours des déçus.

Un autre extrait est plus intéressant qu'il n'en a l'air:
«Il y a cinquante ans déjà, il valait mieux être fils de bourgeois parisien que bon élève banlieusard.
[...]
la carte scolaire n'est pas encore créée, mais on me refuse à Louis-le-Grand, au motif que j'habite Maisons-Alfort [...] Je n'oublierai jamais qu'on m'a refusé à Louis-le-Grand parce que mes parents n'avaient pas les moyens d'habiter Paris.»
Comme le disait Léonid, tout le monde ne peut pas aller à Louis-le-Grand, c'est un fait. Et c'est pas en supprimant la carte scolaire qu'on va donner à tout le monde l'accès à l'élite de l'éducation.


Pendant ce temps, Xavier Darcos fustige le collège unique (lire sur rue89). Selon l'historien de l'éducation Claude Lelièvre :
«Très tôt, on a tiré à vue sur le collège unique. À droite, pour deux raisons: parce que la tradition libérale veut que chacun reste à sa place et vive son destin –c’est de cet héritage que Nicolas Sarkozy est porteur–, ou par souci, plus conservateur, de permettre l’émergence de quelques bons élèves, y compris d’origine populaire, en faisant un système pour les méritants. Xavier Darcos appartient plutôt à cette deuxième école de pensée.»
Notez qu'en Allemagne il y a le collège à trois vitesses : Gymnasium (prestigieux lycées menant au bac), Realschule (de niveau intermédiaire), Hauptschule (pour les moins bons). Et que ça marche pas : les Hauptschule deviennent des écoles dépotoir regroupant les 10% des élèves posant le plus de problèmes, où il est très difficille d'enseigner. Au point que d'après cet article, enseignants et pédagogues réclament l’instauration du secondaire à une, au pire à deux vitesses...


Le politburo tient à le dire : pour que l'égalité des chances soit une réalité, il faut fournir un enseignement de qualité à tous les enfants, point barre. Ça demande des moyens, humains et matériels.

mardi 4 septembre 2007

Deutsche Democratische Republik


Quand un membre du politburo part en vacances, il ne va pas dans les Caraïbes comme un bourgeois, mais dans un paradis du communisme et du goulag. Je ne veux pas parler de Port-Leucate mais de Berlin Est. Voici son reportage sur les traces du petit père des peuples.

À Berlin-Est, on trouve

des voitures de luxe :


des rues aux noms sympathiques :
(notez la superbe architecture stalinienne du batiment d'arrière-plan)
(photo mise en valeur chez un blog ami)



des statues vénérables :

(le marxisme, c'est trop sex!)


des fresques témoignant du bonheur de travailler dans ce beau pays avec des dirigeants proches du peuple :


et naturellement des monuments à la gloire du prolétaire qui s'en va courageusement travailler à l'usine ou à la mine pendant que sa femme s'en va gaillardement aux champs, pour faire avancer le pays vers le progrès :



Pour vous dire à quel point c'était paradisiaque, ils avaient dû construire un mur autour de Berlin-Ouest pour lutter contre l'immigration clandestine des pauvres habitants de la RFA parce qu'«on aimerait bien, mais on ne peut pas accueillir toute la misère du monde» (Walter Ulbricht). Une idée qui a fait son chemin depuis...

Chiche ?

Dans son allocution aux éducateurs à l'occasion de la rentrée (dans laquelle il dit grosso-modo qu'il veut que l'école fonctionne super bien, la preuve il supprime 11000 postes de profs), notre Président a dit :
Récompenser le mérite, sanctionner la faute, cultiver [...] la détestation de ce qui est mal, de ce qui est injuste, de ce qui est laid, de ce qui est petit, de ce qui est mensonger, de ce qui est superficiel, de ce qui est médiocre, voilà comment l'éducateur rend service à l'enfant dont il a la charge et comment il lui exprime le mieux l'amour et le respect qu'il lui porte.

Vous avez compris, les petits enfants ?
Il faut détester Sarkozy !

Laissez-les se noyer, ce ne sont que des nègres !

HNS-info nous apprend qu'il y a actuellement en Italie un procès envers des pécheurs tunisiens pour avoir porté assistance à des naufragés. Ils sont accusés par la justice italienne d’avoir «favorisé l’immigration clandestine ».

Voilà l'histoire (voir sur migreurop pour plus de détails) : 48 heures après avoir quitté la Libye en Zodiac, 44 migrants ont vu leur esquif commencer à se dégonfler. Après le refus de plusieurs bateaux de pêche, ils ont été aidés par deux bateaux tunisiens, qui les ont pris à bord. Leur bateau gonflable a coulé sous des vagues hautes deux mètres. Ils se trouvaient alors à environ trente milles au sud de Lampedusa et 90 milles au large de Monastir. Les tunisiens informent les autorités italiennes, qui leur demandent de venir à Lampedusa, où ils seront finalement arrêtés.

Quelle peut bien être la conséquence d'un tel procès pour délit de solidarité ?

Les lois de la mer imposent à tout navire de prêter assistance à un autre navire en difficulté. Si ces marins perdent le procès, d'autres marins, plus tard devront faire le choix entre sauver des vies ou aller en prison. Et même s'ils le gagnent, les autres marins devront choisir entre risquer un procès et assister un navire en difficulté.

Outre le profond dégoût qu'inspire l'idée de juger des gens qui en ont sauvé d'autres au seul prétexte que ces autres sont des immigrants clandestins (notons que s'il s'était agi de pédophiles multirécidivistes, de mafiosi, ou de trafiquants d'armes italiens, les marins tunisiens n'auraient pas eu de problème), on voit que cette politique ultra-répressive envers les migrants ne peut mener qu'à plus de drames encore.

Le politburo saute sur la croissance


Encore une infiltration magnifiquement réussie par le politburo !


Dagrouik nous annonce que le fat Attali, dans une vaine tentative de paraitre jeune et moderne, a décider d'ouvrir à commentaires le blog consacré à sa commission «libération de la croissance».

On notera au passage l'intitulé de la commission en question. Il est vrai que la croissance, pauvrette qu'elle est, a bien besoin d'être libérée des archaïsmes qui la gardent prisonnière et des syndicats qui la prennent en otage.

Quoiqu'il en soit, le politburo, ne reculant devant rien pour faire triompher la révolution mondiale, a profité de cette ouverture pour s'attaquer aux cerveaux par définition malléables des commentateurs de ce site.

Le virus du bolchevisme et du goulag leur a été injecté sous la forme du texte suivant :

Bon, le politburo répond globalement ici aux questions soulevées sur ce site. Cela évitera à tous les lecteurs, qui ne peuvent qu'être immédiatement conquis par la pertinence de nos réponses, de devoir partir à leur recherche sur tout le site.

Voici donc les actions à réaliser dans un premier temps :

1) Limiter l'écart de revenu à un facteur 4 ou 5. Rien ne peut justifier un plus grand écart sans tomber dans le vol (ni en temps de travail, ni en capacité de travail ni en intelligence).

2) Collectiviser les entreprises. Elle seront administrées par des conseils de travailleurs. Création d'une coordination nationale des conseils. Commencer par les médias.

3) Arrêter toutes les personnes cherchant à sortir de grosses sommes en fraude comme les vulgaires voleurs qu'elles sont.

4) Rendre gratuit l'accès aux soins, ainsi qu'à l'alimentation / logement / vêtements / éducation / etc.. de base. La satisfaction du reste sera payante.

5) Suppression de la publicité et création de conseils de consommateurs ainsi que d'un service public d'information sur les produits (coûts en ressources, en travail, conditions de productions et qualité du produit).

Gloire éternelle au politburo !

Vive le goulag !

lundi 3 septembre 2007

Chasse, pêche, nature et bande de cons

Une dépêche AFP nous apprend que des braconniers d'ortolans ont agressé un caméraman de Bougrain-Dubourg ainsi que plusieurs personnes de la LPO.

Le caméraman s'est fait frapper à coup de bâton sur la tête et l'équipe de la LPO s'est fait courser en voiture par des types armés de couteaux.

En avez-vous entendus parler ? A part une brève sur France Inter hier soir, dite sur un ton et avec un vocabulaire neutre, ce qui est contraire à l'habitude pour ce genre de sujet, rien à signaler. Même pas sur les journaux de «gauche» ou de «référence» que sont censés (ha ha) être libération et le monde.

Maintenant imaginez qu'au lieu de se passer à Tartas, cela se soit passé aux Tarterêts. Ou qu'à la place de braconniers (qui chassent illégalement, rappelons le), cela ait été des faucheurs volontaires. Quelle aurait été la réaction des merdias ?


N'aurait-on pas eu droit à de grandes unes dénonçant le danger «arabo-musulman» qui menace la paix et la liberté d'expression ? Les journaux n'auraient-ils pas titré sur la dérive violente et le fanatisme rétrograde (et pour tout dire bolchevique) des anti-ogms ?

Hein ?

Pour la peine, le politburo à décidé d'agrandir la section «merdias (qui mentent) et journaputes (qui lèchent)» du goulag. Y'avait vraiment plus assez de place pour tout le monde.


PS: Ceci dit le politburo s'interroge : un type qui bastonne un cameraman de TF1, et même s'il pratique le braconnage, peut-il être complètement mauvais ?