Le "président élu" - comme il convient de l'appeler ces jours-ci selon le protocole même si ça fait mal au cul - va quitter la présidence de son parti. Souvenons-nous que pour la première fois depuis la création du RPR, le président du parti avait été choisi par les militants ; c'est plus démocratique n'est-ce pas, ces luttes d'appareil très peu pour moi non merci, je suis quelqu'un de franc et simple, plebiscitez-moi plutôt. Il avait été élu avec un score Chiraquien, lors d'un grand show à l'américaine, façon Kim Il Sung. Il en avait tiré une certaine légitimité pour apparaître comme le vrai chef de la droite, un premier-ministre bis, et le futur candidat à la présidentielle de son camp.
De même, choisi par les militants, François Hollande en a profité pour imposer son charisme et son leadership sur son parti et en faire une véritable machine de guerre qui... Ah non. Passons.
Bref, ce fonctionnement démocratique de son parti, finalement, voyez-vous, il trouve que c'est pas si bien que ça, qu'un président élu du parti majoritaire ferait trop de concurrence au président de la république, ce qui n'est pas très bien pour le fonctionnement de l'état... Mais où va-t-il chercher tout ça ?
En clair, il ne veut pas voir une tête dépasser parmis ses sbires. Le chef, c'est lui, et rien que lui. Celui qui décide de la politique à mener, le guide (caudillo en espagnol, duce en italien), c'est lui. Celui qui conduit (le führer en allemand) la politique du pays, c'est lui. (C'était notre minute linguistique). Et rien que lui.
Et donc, désormais, l'UMP va avoir une direction collégiale ou un secrétaire général qui coordonne tout le monde, un truc comme ça. Et tous ces sous-fifres pourront s'entre-déchirer, de toute façon les ficelles seront tirées du Faubourg Saint-Honoré. Vous direz qu'on s'en tamponne du fonctionnement de l'UMP, et vous aurez raison ; mais il est piquant de noter l'auto-contradiction du "président élu" (aïe mon cul). "Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais". "La démocratie c'est bien, mais seulement quand on vote pour moi".
De même, choisi par les militants, François Hollande en a profité pour imposer son charisme et son leadership sur son parti et en faire une véritable machine de guerre qui... Ah non. Passons.
Bref, ce fonctionnement démocratique de son parti, finalement, voyez-vous, il trouve que c'est pas si bien que ça, qu'un président élu du parti majoritaire ferait trop de concurrence au président de la république, ce qui n'est pas très bien pour le fonctionnement de l'état... Mais où va-t-il chercher tout ça ?
En clair, il ne veut pas voir une tête dépasser parmis ses sbires. Le chef, c'est lui, et rien que lui. Celui qui décide de la politique à mener, le guide (caudillo en espagnol, duce en italien), c'est lui. Celui qui conduit (le führer en allemand) la politique du pays, c'est lui. (C'était notre minute linguistique). Et rien que lui.
Et donc, désormais, l'UMP va avoir une direction collégiale ou un secrétaire général qui coordonne tout le monde, un truc comme ça. Et tous ces sous-fifres pourront s'entre-déchirer, de toute façon les ficelles seront tirées du Faubourg Saint-Honoré. Vous direz qu'on s'en tamponne du fonctionnement de l'UMP, et vous aurez raison ; mais il est piquant de noter l'auto-contradiction du "président élu" (aïe mon cul). "Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais". "La démocratie c'est bien, mais seulement quand on vote pour moi".
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