mardi 26 février 2008

Du bon choix des titres dans un journal et de la réaction des dignitaires socialistes.

Nous pouvons lire dans le monde , cette déclaration d'Yves Jego, «Contrairement au parti socialiste, nous ne voulons pas que des prédateurs sexuels soient dans les rues et menacent nos enfants.»

Le titre de l'article prend ici toute sa saveur : «Rétention de sûreté : la droite s'efforce d'apaiser la polémique».

Après un coup pareil, on pourrait s'attendre à une vigoureuse réaction des socialistes non ? un truc qui se passe dans un champ par un petit matin, avec un fleuret dans la main.

Où alors les socialistes sont encore plus des larves qu'ils n'en n'ont l'air.


(Édition suite à un commentaire de CSP)

lundi 18 février 2008

Euros symboliques

L'excellent Babouse a brocardé avec talent l'interdiction qui a frappé la pub pour Ryanair mettant en scène les jeunes époux Sarkozy :



Le politburo voudrait aussi applaudir énergiquement notre président qui se démène vraiment pour combler le déficit, puisqu'il vient de toucher un nouvel euro symbolique.

«Et un de plus.» !

Un militant de RESF et de la CNT avait comparé dans un e-mail, adressé au secrétariat du directeur de cabinet du ministre de l'intérieur en décembre 2006, les méthodes de la police française à celles de Vichy. Il a été condamné à 800 euros d'amende pour ce constat, suite à la plainte pour "outrage" du ministre de l'époque (devenu, hélas, président depuis) qui réclamait un euro symbolique (et l'a obtenu). À ce niveau là, c'est très symbolique, oui.

On remarque au passage que quand il s'agit d'affaires pénibles comme des emplois fictifs de la mairie de Paris ou l'affaire Clearstream par exemple, le président ne peut pas avoir affaire avec la justice. Mais parfois, la "justice" passe...

( Et on espère que Babouse n'aura pas de problème avec le dernier dessin de cette série. )

vendredi 15 février 2008

De l'usage de l'histoire et de sa révision à des fins de propagande

Déclaration de Sarkozy :

[...]le drame du XXeme siècle n'est pas né d'un excès de Dieu mais de sa redoutable absence.
(source).





Ah oui ?




mercredi 13 février 2008

Litote

L'art de la litote manipulé avec virtuosité par libération :
En plein débat sur le pouvoir d'achat des Français, l'information risque d'en agacer plus d'un. Selon une étude HayGroup pour La Tribune, [...], trois PDG français sur quatre (77%) ont vu leur rémunération s'envoler de plus de 40% en 2007.

Avec 5,87 millions d'euros de rémunération en moyenne, les patrons français sont les mieux payés d'Europe, grâce aux stock-options et actions gratuites, qui représentent 2270% du salaire de base, contre 120% en moyenne en Europe.


En effet, plus d'un au politburo en est « agacé ».

Pour gagner 23 fois plus, travaillent-ils 23 fois plus ? Nenni, ils encaissent des stock-options et actions gratuites qui s'ajoutent à leur salaire mirobolant et leurs diverses primes généreuses.

Mais tout le monde sait que les privilégiés, ce sont les profs ; que les profiteurs, ce sont les rmistes ; que ce qui est injuste, c'est les régimes spéciaux de retraites ; que les caisses sont vides et le pays en faillite ; que les cotisations sociales asphyxient nos pauvres entreprises...

Combien de vingtaines d'années de retraite de cheminot peut-on financer avec 5,87 millions d'euros ? Combien de profs peut-on embaucher (au lieu de rappeler les retraités pour une misère, voir ci-dessous) ?

Faut-il rappeler que Philippe Séguin, président de droite de la Cour des Comptes, a signalé qu'on pourrait boucher le trou de la sécu avec les exonérations de charges sociales dont bénéficient les stock-options ? Concrètement, ça veut dire que ces grands seigneurs tapent dans la caisse commune pour se payer des salaires indécents. Et après, on fait payer une franchise médicale aux gueux.

Des têtes se sont retrouvées au bout d'une pique pour moins que ça...

mardi 12 février 2008

Encore un client

On nous a signalé la condamnation du recteur de l'académie de Créteil à 37,5 annuités de goulag ferme, peine incompressible (éventuellement transformable en 40 voire 41 annuités, on y travaille), à l'issue de laquelle il sera libre... de rester parmis nous.

La raison de cette condamnation sévère mais juste, ainsi que les actes du procès sont lisibles ici.

samedi 9 février 2008

Pourquoi le politburo est-il castriste ?


Viviane Castro, danseuse de samba, lors du carnaval de Rio (voir).

Aux sans papiers, la France reconnaissante

Des obsèques nationales et l'hommage de la France, c'est ce qui attend un sans-papier, un immigré clandestin (pour l'instant bien vivant, mais tout est prévu). Mais où va l'identité nationale ?

En effet, le dernier "poilu" à avoir combattu pour la France lors de la Grande Guerre - âgé actuellement de 110 ans - était venu d'Italie à l'âge de 9 ans sans autorisation, nous raconte libération. Il est piquant de réaliser que si les lois Sarkozy avaient été écrites 100 ans plus tôt, et appliquées avec le zèle d'Hortefeux, ce «sale rital» qui venait voler le travail des français aurait été renvoyé chez lui au lieu de s'intégrer et de se battre pour notre pays. Vingt-cinq mille sans-papiers expulsés par an entre 1907 et 1914, ça ferait presque 200 000 soldats en moins (ah non c'est vrai que dans les 25000, il y a aussi des femmes, des vieillards, et des enfants en bas-âge, au temps pour nous). Même si le politburo ne considère pas que partir la fleur au fusil pour zigouiller du boche soit fondamentalement utile, ce cas très particulier souligne l'apport de l'immigration, même "subie", à la France.

Cet homme va recevoir l'hommage officiel de la France, alors que notre police traque ses semblables de nos jours, pour les expulser hors de nos frontières. La contradiction est énorme. Ceux qui font semblant de ne pas la remarquer méritent le goulag...

vendredi 8 février 2008

Le politburo voit tout, le politburo sait tout.



(cliquez pour agrandir)

Sarkozy à la lanterne !

C'est le titre d'une brève du nouvelobs.com, selon laquelle Sarko et Clara, comme il convient de les appeler, «se sont promenés dimanche 3 février après-midi dans les allées des jardins de la Lanterne, la résidence dévolue au chef de l'Etat à Versailles.»

C'est super intéressant, hein ?

C'est surtout un bon titre !



Tant qu'on est à parler de la su(cce)sseuse (de Bernadette et Cécilia), on voudrait lui rappeler une phrase mémorable de son nouveau mari (qui l'avait reprise du vieux Jean-Marie) :
« Si certains n'aiment pas France, qu’ils ne se gênent pas pour la quitter»
(22 avril 2006, meeting de l'UMP)

Or, la deuxième première dame du quinquennat a déclaré au Daily Mail que les français étaient «miserable» (en anglais dans le texte), toujours de mauvaise humeur alors que les italiens sont toujours de bonne humeur, et que Paris était «insupportablement polluée». Comme Sarko se vante de faire ce qu'il dit et de dire ce qu'il fait, il va logiquement nous renvoyer cette italienne (elle se vante d'avoir un passeport italien et pas français) dans son pays, et manu militari encore bien !

mercredi 6 février 2008

Ils ont voté et puis après ?

Si vous ne faites pas partie des ces anarchistes qui font rien qu'à dire des méchancetés sur les trotskistes, vous serez peut être intéressés par le bulletin de vote proposé par le Monolecte pour les prochaines élections.




En cadeau-bonus, un chanson d'un
pleunichard en noir

Ils ont voté et puis après ?

À porter ma vie sur mon dos
J'ai déjà mis cinquante berges
Sans être un saint ni un salaud
Je ne vaux pas le moindre cierge
Marie, maman, voilà ton fils
Qu'on crucifie sur des affiches
Un doigt de scotch et un gin-fizz
Et tout le reste je m'en fiche !
Ils ont voté et puis, après ?

J'ai la mémoire hémiplégique
Et les souvenirs éborgnés
Quand je me souviens de la trique
Il ne m'en vient que la moitié
Et vous voudriez que je cherche
La moitié d'un cul à botter ?
En ces temps on ne voit pas lerche...
Ils n'ont même plus de cul, les français !
Ils ont voté et puis, après ?

C'est un pays qui me débecte
Pas moyen de se faire Anglais
Ou Suisse ou con ou bien insecte
Partout ils sont confédérés,
Faut les voir à la télé-urne
Avec le général Frappard
Et leur bulletin dans les burnes
Et le mépris dans un placard !
Ils ont voté et puis, après?

Dans une France socialiste
Je mettrais ces fumiers debout
À fumer le scrutin de liste
Jusqu'au mégot de mon dégoût
Et puis assis sur une chaise
Un ordinateur dans le gosier
Ils chanteraient La Marseillaise
Avec des cartes perforées
Le jour de gloire est arrivé.