Bonsoir, sans esprit de polémique, j'aimerais que vous m'expliquiez deux choses: 1- pouvons nous accueillir indéfiniment tous les miséreux du monde, sans contrôle et sans plan? 2- l'arrivée massive d'une main-d'oeuvre non qualifiée n'entraîne-t elle pas un dumping social et une pression salariale dont sont victimes tous les salariés?
Réponse rapide : 1) arrêtes de créer la misère, tu n'aura plus de miséreux 2) non, c'est le capitalisme et le capitaliste qui créent le dumping social.
PS: Noter qu'en critiquant l'immigration choisie, nous n'avons pas dit qu'il faut inviter tous les pauvres du monde à venir en France.
PS2: Toujours sur l'immigraton, aller voir cette expo photo sur le parcours type d'un étranger qui débarque en France. Des témoignages hallucinants comme celui-ci ou celui-là...
Nous sommes bien d'accord sur l'inhumanité des conditions d'arrivée, de vie et parfois de retour de ces personnes, mais le problème se pose quand même aussi en termes de choix politiques. Faire l'autruche en attendant le grand soir et la fin du capitalisme ou réfléchir sérieusement à des possibilités réalistes (je sens que je vais me faire incendier en employant cet adjectif) de concilier à la fois la dignité humaine des migrants, les intérêts des salariés et la crédibilité de la gauche à s'atteler à ce réel problème.
Est-ce réaliste de renvoyer "chez eux" 97% des demendeurs du droit d'asile par exemple ? De fixer des objectifs de 25000 reconduites à la frontière de sans-papiers, d'aller les traquer à la sortie des écoles, de les virer même s'ils sont bien intégrés ou ont des enfants français ? Non, on est d'accord (si tu n'es pas d'accord avec ça, inutile de poursuivre le débat).
Ne polémiquons pas stérilement sur la politique brutale de la droite, tu veux des propositions concrètes pour "concilier à la fois la dignité humaine des migrants, les intérêts des salariés et la crédibilité de la gauche à s'atteler à ce réel problème".
La priorité doit être la dignité humaine des migrants, point. Ces gens ont quand même abandonné leur pays, leurs racines, leurs amis, et parfois leurs familles, ont payé des fortunes et parfois risqué leurs vies pour venir, ça doit être pris en considération. Surtout dans un pays qui se dit le pays des droits de l'homme...
Les intérêts des salariés doivent être défendus, par la loi, le code du travail, le smic, etc, mais ils ne sont pas menacés par l'immigration, c'est un mensonge lepeniste idiot. Il vaut mieux se battre contre le système économique qui exploite les plus faibles que contre les plus faibles qui n'y sont pour rien et seraient remplacés par d'autres si on les virait.
Côté crédibilité, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, certes. Si on arrêtait de la créer et exploitant les pays africains, ça serait mieux, mais en attendant, elle est à nos portes. On n'est pas obligés de les ouvrir en grand, mais au moins accepter ceux qui ont réussi à passer, ça n'aura pas une grande conséquence sur l'économie du pays, ça n'a rien d'irréaliste.
Sa crédibilité, la gauche doit la rechercher en proposant un projet humain, pas en faisant le gestionnaire radin.
Né le 18 décembre 1878, je suis une formation en lettre jusqu'en 1899.
Après quelques années supplémentaires d'études en politique appliqué, je me lance vraiment en 1904.
Accédant aux plus hautes fonctions en 1929, j'en pars le 5 mars 1953.
7 commentaires:
il manque un truc du genre "arbeit macht frei", en effet le travail rend libre nous disent les Sarkozystes...
On a déjà ça, Dagrouik : voir ici.
Bonsoir,
sans esprit de polémique, j'aimerais que vous m'expliquiez deux choses:
1- pouvons nous accueillir indéfiniment tous les miséreux du monde, sans contrôle et sans plan?
2- l'arrivée massive d'une main-d'oeuvre non qualifiée n'entraîne-t elle pas un dumping social et une pression salariale dont sont victimes tous les salariés?
Réponse rapide :
1) arrêtes de créer la misère, tu n'aura plus de miséreux
2) non, c'est le capitalisme et le capitaliste qui créent le dumping social.
PS: Noter qu'en critiquant l'immigration choisie, nous n'avons pas dit qu'il faut inviter tous les pauvres du monde à venir en France.
PS2: Toujours sur l'immigraton, aller voir cette expo photo sur le parcours type d'un étranger qui débarque en France. Des témoignages hallucinants comme celui-ci ou celui-là...
Nous sommes bien d'accord sur l'inhumanité des conditions d'arrivée, de vie et parfois de retour de ces personnes, mais le problème se pose quand même aussi en termes de choix politiques.
Faire l'autruche en attendant le grand soir et la fin du capitalisme ou réfléchir sérieusement à des possibilités réalistes (je sens que je vais me faire incendier en employant cet adjectif) de concilier à la fois la dignité humaine des migrants, les intérêts des salariés et la crédibilité de la gauche à s'atteler à ce réel problème.
Est-ce réaliste de renvoyer "chez eux" 97% des demendeurs du droit d'asile par exemple ? De fixer des objectifs de 25000 reconduites à la frontière de sans-papiers, d'aller les traquer à la sortie des écoles, de les virer même s'ils sont bien intégrés ou ont des enfants français ? Non, on est d'accord (si tu n'es pas d'accord avec ça, inutile de poursuivre le débat).
Ne polémiquons pas stérilement sur la politique brutale de la droite, tu veux des propositions concrètes pour "concilier à la fois la dignité humaine des migrants, les intérêts des salariés et la crédibilité de la gauche à s'atteler à ce réel problème".
La priorité doit être la dignité humaine des migrants, point. Ces gens ont quand même abandonné leur pays, leurs racines, leurs amis, et parfois leurs familles, ont payé des fortunes et parfois risqué leurs vies pour venir, ça doit être pris en considération. Surtout dans un pays qui se dit le pays des droits de l'homme...
Les intérêts des salariés doivent être défendus, par la loi, le code du travail, le smic, etc, mais ils ne sont pas menacés par l'immigration, c'est un mensonge lepeniste idiot. Il vaut mieux se battre contre le système économique qui exploite les plus faibles que contre les plus faibles qui n'y sont pour rien et seraient remplacés par d'autres si on les virait.
Côté crédibilité, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, certes. Si on arrêtait de la créer et exploitant les pays africains, ça serait mieux, mais en attendant, elle est à nos portes. On n'est pas obligés de les ouvrir en grand, mais au moins accepter ceux qui ont réussi à passer, ça n'aura pas une grande conséquence sur l'économie du pays, ça n'a rien d'irréaliste.
Sa crédibilité, la gauche doit la rechercher en proposant un projet humain, pas en faisant le gestionnaire radin.
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