Personne n'a pu rater la révolte qui s'est déroulée et qui continue de manière souterraine en Birmanie.
Personne non plus n'a pu rater la dénonciation de la répression par les merdias.
Alors dans un premier mouvement, on s'est dit : tiens ? enfin ils se réveillent ? c'est pas trop tôt. Et ils parlent même des intérêts de Total, mais qu'est-ce qui se passe ?
Puis au bout d'un moment, on commence à s'interroger sur un tel consensus. On se questionne sur le pourquoi du comment de tant de ferveur de leur part, eux qui d'habitude sont plus discrets. Du moins tant que le coupable est dans le bon camp.
On se rappelle de la commune de Oaxaca qui n'avait pas eu le droit au même traitement. Pour ceux qui ne s'en souviennent plus, Oaxaca est une ville du Mexique où avaient eu lieu des révoltes en 2006, suite à la répression brutale d'un mouvement social. Le mouvement a duré de mai à décembre. Le bilan fut de 23 morts, des disparus, de la torture, des viols. Même un journaliste étatsunien (mais indépendant) a été tué.
On le voit la situation était proche de ce qui se passe actuellement en Birmanie.
Mais avons-nous eu le même genre de traitement par les merdias dans les deux cas ?
Demandons donc de l'aide à l'ISS (Institut Sardon de Statistique) pour répondre à cette question et comparons un peu le nombre d'articles publiés sur le web par les 3 principaux quotidiens français sur ces 2 mouvements.
Voici les chiffres d'aujourd'hui samedi :
4 articles sur Oaxaca contre 40 sur la Birmanie pour libération.
4 contre 22 pour le figaro.
26 contre 73 pour le monde.
Et on ne voit que la partie émergé de l'iceberg, le coté quantitatif. Le coté qualitatif - comment les mouvements ont été traités - est lui aussi important à analyser. Il faudrait voir aussi avec la radio et la télé. Malheureusement une telle analyse est hors de portée du politburo qui à décidé une fois pour toute de travailler moins pour travailler moins.
La question qu'on se pose donc maintenant c'est : pourquoi une telle différence ?
Et surtout : quel sont les intérêts en jeu en Birmanie et au Mexique qui font que dans un cas c'est le quasi-silence médiatique et dans l'autre les déclarations tonitruantes ?
En tout cas ne comptez pas sur le PPA pour vous renseigner.
PS: pour ceux qui en doutent : oui, on espère le moins de mal possible aux Birmans et qu'ils se débarrassent de leur dictature aussi, ça serait bien. On n'y croit pas trop mais ça a bien fini par arriver au Timor Oriental... (que les merdias n'ont d'ailleurs couvert qu'a minima et au dernier moment, quand ils ne pouvaient plus l'éviter - lire Chomsky et Moreira)
Personne non plus n'a pu rater la dénonciation de la répression par les merdias.
Alors dans un premier mouvement, on s'est dit : tiens ? enfin ils se réveillent ? c'est pas trop tôt. Et ils parlent même des intérêts de Total, mais qu'est-ce qui se passe ?
Puis au bout d'un moment, on commence à s'interroger sur un tel consensus. On se questionne sur le pourquoi du comment de tant de ferveur de leur part, eux qui d'habitude sont plus discrets. Du moins tant que le coupable est dans le bon camp.
On se rappelle de la commune de Oaxaca qui n'avait pas eu le droit au même traitement. Pour ceux qui ne s'en souviennent plus, Oaxaca est une ville du Mexique où avaient eu lieu des révoltes en 2006, suite à la répression brutale d'un mouvement social. Le mouvement a duré de mai à décembre. Le bilan fut de 23 morts, des disparus, de la torture, des viols. Même un journaliste étatsunien (mais indépendant) a été tué.
On le voit la situation était proche de ce qui se passe actuellement en Birmanie.
Mais avons-nous eu le même genre de traitement par les merdias dans les deux cas ?
Demandons donc de l'aide à l'ISS (Institut Sardon de Statistique) pour répondre à cette question et comparons un peu le nombre d'articles publiés sur le web par les 3 principaux quotidiens français sur ces 2 mouvements.
Voici les chiffres d'aujourd'hui samedi :
4 articles sur Oaxaca contre 40 sur la Birmanie pour libération.
4 contre 22 pour le figaro.
26 contre 73 pour le monde.
Et on ne voit que la partie émergé de l'iceberg, le coté quantitatif. Le coté qualitatif - comment les mouvements ont été traités - est lui aussi important à analyser. Il faudrait voir aussi avec la radio et la télé. Malheureusement une telle analyse est hors de portée du politburo qui à décidé une fois pour toute de travailler moins pour travailler moins.
La question qu'on se pose donc maintenant c'est : pourquoi une telle différence ?
Et surtout : quel sont les intérêts en jeu en Birmanie et au Mexique qui font que dans un cas c'est le quasi-silence médiatique et dans l'autre les déclarations tonitruantes ?
En tout cas ne comptez pas sur le PPA pour vous renseigner.
PS: pour ceux qui en doutent : oui, on espère le moins de mal possible aux Birmans et qu'ils se débarrassent de leur dictature aussi, ça serait bien. On n'y croit pas trop mais ça a bien fini par arriver au Timor Oriental... (que les merdias n'ont d'ailleurs couvert qu'a minima et au dernier moment, quand ils ne pouvaient plus l'éviter - lire Chomsky et Moreira)
2 commentaires:
Et pourtant oaxaca ça a duré pas loin de 8 mois, les premiers articles sonmt arrivés plus ou moins avec la mort du cameraman d'indymedia en aout (au bout de 3 moins donc).
J'etais a oaxaca en juillet l'an dernier, j'ai parlé aux profs en greve, c'etait uin mouvement enorme vraiment comparable a la commune et quand je suis rentré en Europe, j'etais en rage de ne rien lire la dessus dans les merdias
Merci pour ton témoignage. Effectivement vu c'est la mort de Will Bradley qui à permis de répandre un peu l'information, y a de quoi foutre les boules.
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