HNS-info nous apprend qu'il y a actuellement en Italie un procès envers des pécheurs tunisiens pour avoir porté assistance à des naufragés. Ils sont accusés par la justice italienne d’avoir «favorisé l’immigration clandestine ».
Voilà l'histoire (voir sur migreurop pour plus de détails) : 48 heures après avoir quitté la Libye en Zodiac, 44 migrants ont vu leur esquif commencer à se dégonfler. Après le refus de plusieurs bateaux de pêche, ils ont été aidés par deux bateaux tunisiens, qui les ont pris à bord. Leur bateau gonflable a coulé sous des vagues hautes deux mètres. Ils se trouvaient alors à environ trente milles au sud de Lampedusa et 90 milles au large de Monastir. Les tunisiens informent les autorités italiennes, qui leur demandent de venir à Lampedusa, où ils seront finalement arrêtés.
Quelle peut bien être la conséquence d'un tel procès pour délit de solidarité ?
Les lois de la mer imposent à tout navire de prêter assistance à un autre navire en difficulté. Si ces marins perdent le procès, d'autres marins, plus tard devront faire le choix entre sauver des vies ou aller en prison. Et même s'ils le gagnent, les autres marins devront choisir entre risquer un procès et assister un navire en difficulté.
Outre le profond dégoût qu'inspire l'idée de juger des gens qui en ont sauvé d'autres au seul prétexte que ces autres sont des immigrants clandestins (notons que s'il s'était agi de pédophiles multirécidivistes, de mafiosi, ou de trafiquants d'armes italiens, les marins tunisiens n'auraient pas eu de problème), on voit que cette politique ultra-répressive envers les migrants ne peut mener qu'à plus de drames encore.
Voilà l'histoire (voir sur migreurop pour plus de détails) : 48 heures après avoir quitté la Libye en Zodiac, 44 migrants ont vu leur esquif commencer à se dégonfler. Après le refus de plusieurs bateaux de pêche, ils ont été aidés par deux bateaux tunisiens, qui les ont pris à bord. Leur bateau gonflable a coulé sous des vagues hautes deux mètres. Ils se trouvaient alors à environ trente milles au sud de Lampedusa et 90 milles au large de Monastir. Les tunisiens informent les autorités italiennes, qui leur demandent de venir à Lampedusa, où ils seront finalement arrêtés.
Quelle peut bien être la conséquence d'un tel procès pour délit de solidarité ?
Les lois de la mer imposent à tout navire de prêter assistance à un autre navire en difficulté. Si ces marins perdent le procès, d'autres marins, plus tard devront faire le choix entre sauver des vies ou aller en prison. Et même s'ils le gagnent, les autres marins devront choisir entre risquer un procès et assister un navire en difficulté.
Outre le profond dégoût qu'inspire l'idée de juger des gens qui en ont sauvé d'autres au seul prétexte que ces autres sont des immigrants clandestins (notons que s'il s'était agi de pédophiles multirécidivistes, de mafiosi, ou de trafiquants d'armes italiens, les marins tunisiens n'auraient pas eu de problème), on voit que cette politique ultra-répressive envers les migrants ne peut mener qu'à plus de drames encore.
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