Votre blog à goulag favori n'est pas encore au top de sa forme, mais il a rassemblé pour vous trois liens indispensables qui se passent de commentaires (mais qu'on commente quand même).
1) Un fait divers : La Chinoise défenestrée est morte, sur libération.fr. Décès d'une chinoise qui, sans papiers, a été si effrayée par l'arrivée de la police qu'elle a sauté du premier étage.
2) Quelques statistiques à ce sujet : Le saut dans le désespoir des sans-papiers traqués (même source). Où l'on apprend que déjà plusieurs autres personnes dans la même situation ont commis le même geste désespéré, dont un tunisien qui, du quatrième étage, s’est précipité de la fenêtre d’un appartement sans balcon, et sans aucune possibilité de fuite.
3) Encore plus d'infos à ce sujet sur le blog indociles (colonne de droite), en particulier le billet L'effroi.
Quand ce genre de comportement se multiplie, on n'est plus en présence d'un individu un peu fou à tendance suicidaire, mais bien d'un phénomène global assez ahurissant. Des gens sont prêts à risquer leur vie pour ne pas tomber entre les mains de la police française et risquer d'être renvoyés «chez eux». Du coup, la police (qui doit faire du chiffre) va employer des méthodes de plus en plus musclées pour chopper des sans-papiers, et ceux qui se feront attrapper seront virés sans considération droit-de-l'hommiste (comme le danger qu'ils courraient dans leur pays d'origine par exemple). Ce qui va renforcer l'effroi et la détermination des sans-papiers...
Si la police respectait les droits des personnes, si le droit d'asile était normalement accordé, et si les décisions d'expulsions prenaient vraiment en compte des paramètre humains, on n'en serait pas là. Il convient de mettre leur nez dans leur caca aux promoteurs de cette traque des sans-papiers : cette politique tue.
1) Un fait divers : La Chinoise défenestrée est morte, sur libération.fr. Décès d'une chinoise qui, sans papiers, a été si effrayée par l'arrivée de la police qu'elle a sauté du premier étage.
2) Quelques statistiques à ce sujet : Le saut dans le désespoir des sans-papiers traqués (même source). Où l'on apprend que déjà plusieurs autres personnes dans la même situation ont commis le même geste désespéré, dont un tunisien qui, du quatrième étage, s’est précipité de la fenêtre d’un appartement sans balcon, et sans aucune possibilité de fuite.
3) Encore plus d'infos à ce sujet sur le blog indociles (colonne de droite), en particulier le billet L'effroi.
Quand ce genre de comportement se multiplie, on n'est plus en présence d'un individu un peu fou à tendance suicidaire, mais bien d'un phénomène global assez ahurissant. Des gens sont prêts à risquer leur vie pour ne pas tomber entre les mains de la police française et risquer d'être renvoyés «chez eux». Du coup, la police (qui doit faire du chiffre) va employer des méthodes de plus en plus musclées pour chopper des sans-papiers, et ceux qui se feront attrapper seront virés sans considération droit-de-l'hommiste (comme le danger qu'ils courraient dans leur pays d'origine par exemple). Ce qui va renforcer l'effroi et la détermination des sans-papiers...
Si la police respectait les droits des personnes, si le droit d'asile était normalement accordé, et si les décisions d'expulsions prenaient vraiment en compte des paramètre humains, on n'en serait pas là. Il convient de mettre leur nez dans leur caca aux promoteurs de cette traque des sans-papiers : cette politique tue.
3 commentaires:
Je suis pour la mise en place d'une loi obligeant la signalisation de ce genre de politique et d'homme. Des gros panneaux collé sur le ventre et dans le dos.
"Attention je tue"
"Voter pour moi fait mourir des gens"
"Une politique ultra sécuritaire nuit gravement à la santé"
"La traque des sans-papiers peut entrainer la mort d'enfants innocents"
Ce serait une bonne idée d'affiches ou d'autocollants, imitant les encarts sur les paquets de clopes.
Comme ça, ceux qui votent pour un tel candidat devront le faire en toute conscience, en connaissance de cause.
Cette pression chiffrée sur les expulsions commence à être contestée par les policiers et magistrats eux-mêmes, semble-t-il. Lire cet article du monde.fr.
Extraits :
"Je me demande ce qui va se passer le jour où nos collègues, lassés d'être mobilisés sur des contrôles d'identité, trois à quatre fois par jour, rapporteront à la presse qu'ils ne contrôlent sur ces opérations que des individus susceptibles d'être étrangers en situation irrégulière en raison de leur couleur de peau".
[...]
"Et, pendant ce temps-là, trafics en tout genre dans les cités, vols à l'arraché... sur lesquels nous n'avons même plus le temps de bosser. "
Patrick Pribile, représentant local du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), dénonce une "pression quantitative" pouvant "susciter des dérives policières et des erreurs procédurales".
C'est rassurant: nous ne sommes donc pas seuls ni fous... Le politburo de Vive-Le-Goulag l'avait dit un jour avant Le Monde, quelle clairvoyance !
Enregistrer un commentaire