Le politburo de Vive-Le-Goulag vient d'apprendre l'existence d'un nouveau candidat à l'entrée au goulag. Il s'agit du préfet de l'Ile-et-Vilaine qui, en fonctionnaire zelé de l'administration Sarkozyste, assume "entièrement la responsabilité de cette décision".
Quelle décision ?
Celle d'expulser 23 maliens sans papiers, résidant à Montfort-sur-Meu, où ils travaillent depuis plusieurs années aux abattoirs de la ville, et coulaient une petite vie paisible. Ils payaient même leurs impôts et cotisations, puisqu'ils étaient embauchés légalement mais sur la foi de faux papiers. Leur salaire leur permettait de nourrir leur famille restée au Mali. Les autochtones du coin les appréciaient, au point qu'une habitante a déclaré : "Les Maliens faisaient partie du paysage. Ils se comportaient comme les gens du pays, saluaient les uns et les autres, participaient à la vie locale, n'ont jamais causé de troubles à l'ordre public". (source: lemonde.fr). Mais le 28 février 2007, ils ont été arrêtés. Onze ont été libérés sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière, les autres sont regroupés dans un centre de rétention en attendant leur expulsion.
L'un d'entre eux a déjà été expulsé vers Bamako, alors qu'il vivait depuis 3 ans avec une jeune bretonne, actuellement enceinte de 5 mois !
À l'heure où nous écrivons ces lignes, cette dernière n'a pas encore été tondue, mais ça ne saurait tarder...
Vive la France, terre d'accueil !
La France, même si tu l'aimes, tu la quittes...
Accueillons comme il le mérite au sein du goulag le préfet qui a commis cela, obéissant à sa hiérarchie que nous invitons d'ailleurs à le rejoindre.
Quelle décision ?
Celle d'expulser 23 maliens sans papiers, résidant à Montfort-sur-Meu, où ils travaillent depuis plusieurs années aux abattoirs de la ville, et coulaient une petite vie paisible. Ils payaient même leurs impôts et cotisations, puisqu'ils étaient embauchés légalement mais sur la foi de faux papiers. Leur salaire leur permettait de nourrir leur famille restée au Mali. Les autochtones du coin les appréciaient, au point qu'une habitante a déclaré : "Les Maliens faisaient partie du paysage. Ils se comportaient comme les gens du pays, saluaient les uns et les autres, participaient à la vie locale, n'ont jamais causé de troubles à l'ordre public". (source: lemonde.fr). Mais le 28 février 2007, ils ont été arrêtés. Onze ont été libérés sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière, les autres sont regroupés dans un centre de rétention en attendant leur expulsion.
L'un d'entre eux a déjà été expulsé vers Bamako, alors qu'il vivait depuis 3 ans avec une jeune bretonne, actuellement enceinte de 5 mois !
À l'heure où nous écrivons ces lignes, cette dernière n'a pas encore été tondue, mais ça ne saurait tarder...
Vive la France, terre d'accueil !
La France, même si tu l'aimes, tu la quittes...
Accueillons comme il le mérite au sein du goulag le préfet qui a commis cela, obéissant à sa hiérarchie que nous invitons d'ailleurs à le rejoindre.
1 commentaire:
Précisons que le préfet a motivé sa décision ainsi :
"Ces personnes n'étaient pas seulement en situation irrégulière : elles avaient également commis une infraction pénale grave. La falsification d'identité n'est pas un délit anodin"
On l'imagine bien dans les années 40 faire arrêter des juifs qui avaient refuser de porter leur étoile jaune parce que quand même, "ils ont falsifié leur identité, c'est grave, ce sont des hors-la-loi" ! Mais pourquoi ont-ils utilisé des faux-papiers, pauvre truffe ? Pour entrer dans la mafia ? Non, pour s'intégrer et travailler comme de bons citoyens plutôt que de sombrer dans la misère ou se faire renvoyer au Mali...
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