Lors d'un chat avec des lecteurs du monde.fr, le plus à droite des candidats de droite à la présidentielle a déclaré :
Traduction :
On peut admettre qu'en périodes de vaches maigres, il faille se serrer la ceinture. Mais depuis 20 ans qu'on picore des miettes, le PIB de la France (la production de gâteaux) n'a cessé de croître, et les boulangers font indigestions sur crise de foie (bénéfices record de Total, salaires indécents des grands patrons...), tout en nous disant qu'il faut encore qu'on se rationne.
D'où le soupçon : est-ce que par hasard, la confrérie des patissiers ne serait pas entrain de se foutre de notre gueule ? Et si, au lieu de continuer à gaver ces obèses et leurs sbires, on les envoyait en cure d'amaigrissement en Sibérie ?
Le problème de notre pays, c'est son asthénie économique. Or on ne peut partager que les gâteaux que l'on a cuits, et on ne peut pas faire de grandes parts dans les petits gâteaux. Pour pouvoir alléger les difficultés des plus pauvres, il est donc nécessaire de permettre la création de richesses. Ce que ne permet pas notre système fiscal. Il faut donc libérer les entreprises pour qu'elles puissent créer de la richesse et de l'emploi.On a trop tendance à oublier qu'en plus d'être raciste, xénophobe, nationaliste, conservateur, facho, Jean-Marie Le Pen a un programme économique ultra-libéral. Il nous explique donc ici parfaitement bien la théorie qu'on entend partout à droite : il faut d'abord produire des richesses, et ensuite (peut-être, si vous êtes gentils), les redistribuer (mais pas trop!). Et pour produire des richesses, il faut (à ce qu'ils disent) travailler plus et surtout diminuer les prélèvements obligatoires. Mais diminuer les prélèvements obligatoires, c'est diminuer les moyens de redistribution des richesses. Autrement dit, les libéraux nous expliquent doctement que pour redistribuer les richesses, il faut diminuer les moyens de redistribution des richesses !
Traduction :
Pour que l'on ait de beaux gâteaux à partager, il ne faut pas toucher à celui-là, ni à celui qui va sortir du four. Peuple affamé, c'est pour que tu puisses manger un jour qu'on ne va te laisser que les miettes. Il faut que les boulangers soient en pleine forme alors le beau gâteau là, c'est pour eux, normal.
Et toi, tu files bosser au moulin.
On peut admettre qu'en périodes de vaches maigres, il faille se serrer la ceinture. Mais depuis 20 ans qu'on picore des miettes, le PIB de la France (la production de gâteaux) n'a cessé de croître, et les boulangers font indigestions sur crise de foie (bénéfices record de Total, salaires indécents des grands patrons...), tout en nous disant qu'il faut encore qu'on se rationne.
D'où le soupçon : est-ce que par hasard, la confrérie des patissiers ne serait pas entrain de se foutre de notre gueule ? Et si, au lieu de continuer à gaver ces obèses et leurs sbires, on les envoyait en cure d'amaigrissement en Sibérie ?
2 commentaires:
D'autant plus que ceux qui font le partage ne sont pas ceux qui font le gateau !
Nan mais t'es pas u peu foufou ?
La france est au bord du gouffre on t'a dit beurdèlle !
On est endetté, on ne peut pas s'en sortir, on pas de sous ! M'enfin merde c'est quand même dingue !
Il se trouve qu'en fait on vit sur les gateaux du passé, des acquis patissiers qui n'ont plus court aujourd'hui...
Allez, hop au gnouf les patissiers !
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