vendredi 30 mars 2007

le Quizz du Politburo

(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

mardi 27 mars 2007

Le retour du Boucher

Dans une nouvelle chronique du Monde, notre ami Eric Le Boucher s'interroge :
Pourquoi le niveau de réflexion économique dans cette campagne est-il si médiocre ?

Probablement parce qu'il y participe...

Citons quelques extraits affligeants :
ce PS français au QI de pétoncle. Il a sous ses yeux, de l'autre côté du Channel, à deux heures trente de train, une politique de gauche qui réussit, et il s'obstine à affirmer que c'est une politique de droite qui échoue.

À nouveau, on observe que pour ELB, Paris est le référentiel absolu : alors que Londres n'est qu'à une grosse heure de Lille, mais neuf de Nice, il situe la capitale anglaise "à deux heures trente de train" ; mais ce n'est qu'un détail. Le plus important est que, selon monsieur Le Boucher (qui, lui, est plus proche de l'âne que du pétoncle (ce qui est tout à l'honneur du pétoncle) ) :
Il y a dix ans, les socialistes français ont qualifié, a priori et sans examen, le blairisme de politique "de droite" [...]
Le déport gauche-gauche opéré alors dans l'ambiance post-1995 bourdieusienne et trotskiste a provoqué une perturbation magnétique du paysage politique français

Passons sur la bassesse de ce paragraphe, et sur les souvenirs douloureux de ces années rouges où les chars soviétiques ont menacé Paris, vive-le-goulag en tremble encore (d'excitation). Toute la stupidité de l'argumentation se matérialise dans la conclusion de cette analyse de la politique-de-gauche-de-Blair-qui-réussit :
La clé première de cette politique de gauche qui réussit, Antony Giddens, père intellectuel du blairisme, la donnait récemment [...] : "Accorder la primauté à l'économie et à la croissance."

Mais accorder la primauté à l'économie et à la croissance est la définition même d'une politique de droite, bordel ! C'est mettre l'homme au service de l'économie et pas de contraire. L'honneur d'une politique de gauche est d'accorder la primauté à l'homme, son bien-être, sa dignité.

On peut discuter les mérites de l'une ou l'autre solution, on peut prétendre que la droite marche mieux que la gauche. Mais dire que la gauche devrait accorder la primauté à l'économie c'est dire que la gauche doit être de droite. C'est nier la possibilité de l'existence de la gauche. C'est du terrorisme intellectuel. Voilà pourquoi cet homme est si horripilant. Le Boucher souhaite une politique de droite, c'est son droit, mais qu'il nous foute la paix ! Or il tente ici de lobotomiser son lectorat en lui imposant une pensée unique.

Vengons-nous camarades ! Convoquons-le à l'infirmerie du goulag pour lui faire subir la trépanation qu'il mérite, nous pourrons ainsi étudier ce cas intéressant de cerveau à un seul hémisphère.

La théorie du gâteau

Lors d'un chat avec des lecteurs du monde.fr, le plus à droite des candidats de droite à la présidentielle a déclaré :
Le problème de notre pays, c'est son asthénie économique. Or on ne peut partager que les gâteaux que l'on a cuits, et on ne peut pas faire de grandes parts dans les petits gâteaux. Pour pouvoir alléger les difficultés des plus pauvres, il est donc nécessaire de permettre la création de richesses. Ce que ne permet pas notre système fiscal. Il faut donc libérer les entreprises pour qu'elles puissent créer de la richesse et de l'emploi.
On a trop tendance à oublier qu'en plus d'être raciste, xénophobe, nationaliste, conservateur, facho, Jean-Marie Le Pen a un programme économique ultra-libéral. Il nous explique donc ici parfaitement bien la théorie qu'on entend partout à droite : il faut d'abord produire des richesses, et ensuite (peut-être, si vous êtes gentils), les redistribuer (mais pas trop!). Et pour produire des richesses, il faut (à ce qu'ils disent) travailler plus et surtout diminuer les prélèvements obligatoires. Mais diminuer les prélèvements obligatoires, c'est diminuer les moyens de redistribution des richesses. Autrement dit, les libéraux nous expliquent doctement que pour redistribuer les richesses, il faut diminuer les moyens de redistribution des richesses !

Traduction :
Pour que l'on ait de beaux gâteaux à partager, il ne faut pas toucher à celui-là, ni à celui qui va sortir du four. Peuple affamé, c'est pour que tu puisses manger un jour qu'on ne va te laisser que les miettes. Il faut que les boulangers soient en pleine forme alors le beau gâteau là, c'est pour eux, normal.
Et toi, tu files bosser au moulin.

On peut admettre qu'en périodes de vaches maigres, il faille se serrer la ceinture. Mais depuis 20 ans qu'on picore des miettes, le PIB de la France (la production de gâteaux) n'a cessé de croître, et les boulangers font indigestions sur crise de foie (bénéfices record de Total, salaires indécents des grands patrons...), tout en nous disant qu'il faut encore qu'on se rationne.

D'où le soupçon : est-ce que par hasard, la confrérie des patissiers ne serait pas entrain de se foutre de notre gueule ? Et si, au lieu de continuer à gaver ces obèses et leurs sbires, on les envoyait en cure d'amaigrissement en Sibérie ?

dimanche 25 mars 2007

Bleu, blanc, marron

Ségolène Royal a récemment déclaré :
Je pense que tous les Français devraient avoir chez eux le drapeau tricolore. Dans les autres pays, on met le drapeau aux fenêtres le jour de la fête nationale.

Le politburo de Vive Le Goulag s'est réjoui de cette bonne idée bien de gauche, qui fait honneur aux traditions éternelles du socialisme et l'a aussitôt adoptée sans réserve.

VLG est fier de partager avec vous l'étendard qui trône désormais au sommet du mirador de la section "social-nationaliste" du goulag:

vendredi 23 mars 2007

No Pasaran !

Dans l'affaire de l'interpellation violente d'un sans-papier à la sortie d'une école maternelle où il était venu chercher ses petits-fils (pratique révoltante dont nous vous parlons ci-dessous), un nouveau palier vers le fascisme vient d'être franchi.

En effet, d'après libération, la directrice de l'école en question a été interpelée pour «outrage et dégradation de biens public en réunion», a-t-on précisé à la préfecture de police. Elle a été placée en garde à vue au commissariat.

D'après les informations dont nous disposons sur ces faits (nous n'étions malheureusement pas présents), le seul tort de cette dame est d'avoir rouvert son école pour y abriter les enfants des gaz lacrymogènes lancés par les policiers.
"Outrage" : Se pourrait-il qu'une directrice d'école insulte des représentants de la loi ? Les circonstances se prêtent fort à un pêtage de plomb de la part de n'importe quel humain normalement consituté, donc on ne peut pas l'exclure, mais il est quand même permis d'en douter de la part d'une femme qui se soucie de ses enfants.
"Dégradation de biens publics en réunion" : Se pourrait-il que cette bonne dame soit en fait une furie qui se jette dans la bagarre pour fracasser un car de police ? Nous n'en avons pas entendu parler, et pour tout dire, nous n'y croyons guère.

Alors quoi ? Alors cela ressemble à s'y méprendre à l'arrestation des témoins lors des exactions de la milice, à l'intimidation des autres par la mise en examen de la responsable (qui n'est responsable de rien sur ce coup-là), à un message aux éventuels opposants : "Soyez dociles où ça va se retourner contre vous". C'est franquiste, pinochetesque, mussolinien. En un mot : fasciste.

No pasaran !

De la résistance

Le ministre de la chasse à l'enfant, aussi connu sous le nom de très petit père des peuples a semble-t-il comme objectif de rester dans les mémoires comme la dernière ordure fasciste de notre époque.

Renouant avec des pratiques oubliées depuis 65 ans, à savoir la chasse à l'enfant et à la rafle sauvage, suivie de l'expulsion des victimes quel que soit le sort qui les attend à l'arrivée, le ministre responsable de cette ignominie restera donc dans l'histoire non seulement comme le dernier vichyste de France mais aussi comme celui ayant porté l'art du foutage de gueule à son plus haut niveau.

En effet, en plus de la citation de personnalités politiques (Blum, Jaurès, Môquet) qui ne peuvent plus se défendre mais qui sinon le gifleraient pour lui apprendre les bonnes manières, Nicolas Sarkozy a participé à la cérémonie en l'honneur de Lucie Aubrac le 21 mars dernier. Il est même allé jusqu'à dire :

Avec la disparition de Lucie AUBRAC, c’est l’une des plus belles pages de la Résistance française qui se tourne. Lucie AUBRAC incarnait le visage de la liberté, du courage et de l’amour. Au nom de la liberté, elle refusa la soumission de la France, la haine et l’antisémitisme. [...] Cet épisode demeure l’un des plus éclairants de cette période sombre. [...] Elle était une résistante d’hier et une citoyenne de tous les jours. C’est une grande femme de France qui nous quitte aujourd’hui

Alors qu'il n'y avait pas plus vigoureuse adversaire de son haïssable politique que Lucie Aubrac, que ce soit la version originale qu'elle a combattue les armes à la main, ou celle, récente, de la chasse aux enfants sans papiers.

Oui, l'amour de Nicolas Sarkozy pour la récupération de personnalités décédées, dont la vie et le combat ont été aux antipodes de sa politique, (n'oublions pas non plus l'Abbé Pierre) pourrait s'apparenter à une sorte nécrophilie mémorielle.

Pour preuve supplémentaire, ces "hommages" ont eu lieu alors même que la traque continue, deux arrestations infâmes ayant eu lieu la veille et l'avant veille de la cérémonie.

Ces deux jours là, nos valeureux gardiens de la paix, toujours si prompts à s'impliquer dans les coups les plus glorieux de la république - tant qu'ils ne prennent pas trop de risques physiques - ont battu un nouveau record. En effet, le 19 ils ont courageusement arrêté une mère venue prendre sa fille à la sortie de l'école maternelle, et le 20 c'était le tour d'un grand père venu chercher ses petits enfants.

Sauf que pour une fois, l'esprit de la Résistance récemment célébré par le nabot malfaisant est ressurgi à l'improviste, et des parents, enseignants, voisins et passants ont essayé de résister aux interpellations. Dans le premier cas, la persévérance de ces personnes a permis que les policiers, prenant peur d'une émeute, relachent leur victime. Mais lors de la deuxième arrestation, des violences et des jets de lacrymogènes ont rapidement suivi, les pandores réussissant alors à emmener le grand père avec eux (pour le libérer le lendemain).


Pour plus de détails sur ces affaires, voir chez RESF et Petaramesh


Une vidéo des protestations lors de l'arrestation du grand père :


Une autre plus détaillée est à voir ici :
télélibre.fr


Nota Bene :
Grâce aux merveilleuses lois françaises qui auraient fait l'admiration d'un autre Nicolas, Ceaucescu de son nom, et qui doivent beaucoup à Sarkozy (mais aussi aux socialistes, ne les oublions pas), le politburo est extrêmement fier d'apporter sa petite pierre à la cause de la résistance et de la liberté en risquant 5 ans de prison et 75 000€ d'amende pour la diffusion de cette vidéo.

En effet selon la loi dite Sarkozy (et oui, toujours le même) récemment votée :

Section 3

« De l’enregistrement et de la diffusion d’images de violences

Art. 222-33-3. – Est constitutif d’un acte de complicité des atteintes volontaires à l’intégrité de la personne prévues par les articles 222-1 à 222-14-1 et 222-23 à 222-31 et est puni des peines prévues par ces articles le fait d’enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit, sur tout support que ce soit, des images relatives à la commission de ces infractions.

« Le fait de diffuser l’enregistrement de telles images est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.

« Le présent article n’est pas applicable lorsque l’enregistrement ou la diffusion résulte de l’exercice normal d’une profession ayant pour objet d’informer le public ou est réalisé afin de servir de preuve en justice. »



Chers camarades, le politburo vous incite vous aussi à vous rendre coupables de cet ignoble crime et à diffuser ce film.

Gloire éternelle au camarade Lellouche !

Pierre Lellouche (ici):

"En réalité, ce qu'il faudrait, c'est mettre les dirigeants de Total devant un peloton d'exécution, renationaliser et faire un grand soviet !"
Finalement, sarkozy, il a des amis sympas !

jeudi 22 mars 2007

VLG Sondages

La section "sondages et statistiques" du politburo de VLG a collecté les résultats de tous les sondages parus depuis début 2007 sur la prochaine élection présidentielle française, pour ce qui concerne les 4 principaux candidats.

Le résultat est les 4 nuages de points présentés ci-dessous. En admettant magnanimement qu'il n'y a pas de grossière erreur systématique, on aperçoit assez nettement des tendances, mais il est clair à vue de nez que la marge d'erreur est d'au moins 3 points (voir note plus bas).
Il est donc du dernier ridicule de tirer des conclusions du dernier sondage du jour.


La section "gribouillages et coloriages" s'est ensuite amusée à tracer de jolies courbes simples à travers tous ces nuages de points, et à les prolonger jusqu'au jour du premier tour. En bidouillant juste ce qu'il faut, on obtient cette prédiction intéressante : 3 candidats seront exactement ex-aequo à 24% des voix ! (Notez que le pronostic fantaisiste d'un Le Pen à seulement 13% ne vient pas de nous, mais de la mauvaise qualité des données sur lesquelles se fonde cette étude.)

Si cette prédiction à 3 kopeks venait à ne pas se réaliser, nous nous verrions contraints de rééduquer le peuple pour lui apprendre à se conformer un peu aux sondages ! Ou à envoyer les sondeurs au goulag...


Note technique sur les écarts-types :

Considérons le 64ème jour de l'année (le 5 mars), où 3 sondages ont été réalisés. Pour chaque candidat, nous avons donc un échantillon de 3 éléments s1, s2, s3. À cet échantillon correspond une moyenne :
m = (s1+s2+s3) / 3 ,
et l'écart-type est la racine carrée de :
[ (s1-m)² + (s2-m)² + (s3-m)² ] / 3.
L'écart-type obtenu pour chacun des candidats le 5 mars est : 0,84 ; 0,62 ; 1,7 ; et 0.93 point.

À cela, il convient d'ajouter les flucuations temporelles : si l'on ajoute à cet échantillon les 3 sondages réalisés dans les 4 jours suivants, les écarts-type deviennent :
1,24 ; 2,61 ; 2 ; 0,75.

L'intervalle de confiance (dans lequel on a 2 chances sur 3 de trouver la véritable valeur) étant :
[ moyenne - écart-type ; moyenne + écart-type ],
sa taille est 2 fois l'écart-type, soit de 1,5 à 5 points, sur 4 jours et 6 sondages...

C.N.E. = illegal !

D'après libération, le CNE ne passera peut-être pas l'été. En effet, les prudhommes ont jugé que ce contrat était contraire à la convention numéro 158 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) datant de 1982. Cette convention précise qu’il est permis de licencier sans justification durant une période d’essai, mais à condition que celle-ci soit d’une durée «raisonnable».

Quelles conclusion tirer de cette réjouissante nouvelle ?

1) Ce gouvernement est décidément encore plus ultra-libéral et encore moins compétent qu'on le croyait. Mais surtout, ne peut-on pas qualifier de dérive totalitaire le fait qu'un gouvernement s'obstine à imposer une loi contraire aux règlements internationaux, alors même que des millions de personnes manifestent contre ce texte ? N'est-ce pas gravissime que de signer le décret d'application d'une loi en désaccord avec les conventions internationales et avec l'opinion ? Si.

Décidément, il devient urgent de construire des murs autour des ministères, pour éviter que le populo / nous pende un jour tous ces salauds / à la lanterne (voir ci-dessous) quoique ... pour le coup, ça serait justice / de contempler tous ces sinistres / la gueule en berne !

2) Que penser des connards qui, dans leurs éditos, articles ou déclarations publiques, crachaient sur les manifestants, vitupéraient contre les syndicats, s'indignaient contre la chienlit, en prétendant qu'il fallait être raisonnable, souple et moderne, servant ainsi la soupe au Medef et au gouvernement, en désaccord avec les conventions de l'OIT qu'ils n'avaient pas pris la peine de consulter du haut de leur suffisance ?
Ne cherchez pas trop, la réponse est contenue dans la question. Suite à la décision de justice évoquée plus haut, le politburo de vive-le-goulag condamne sans autre forme de procès tous ces cuistres à une periode d'essai de 2 ans au goulag, à la suite de laquelle, si nous en sommes contents, nous nous réservons le droit de les garder à vie !

mardi 20 mars 2007

Un message à caractère informatif

D'après le monde :
Quatre milliards de pauvres, selon la Banque mondiale
Le pouvoir d'achat des 4 milliards d'individus vivant dans la pauvreté représente un marché, encore ignoré, de 5 000 milliards de dollars que le secteur privé se doit de prendre en compte, estime la Banque mondiale dans un rapport.

La banque mondiale au goulag , bordel !

Grand Prix Félix 2007


En mémoire du grand Félix sans qui le goulag ne serait pas tout à fait le goulag, le politburo de VLG décidé de décerner le prix «Félix» à tous les particuliers ou associations qui auront fait la preuve de leur attachement aux valeurs de la délation et de la traque du déviant maichant tairroriste.


Cette année commence fort avec Christian Estrosi, en effet d'après le monde :

[Christian Estrosi] qui remplaçait Nicolas Sarkozy lors de la signature de l'accord avec les ministres européens de l'intérieur, avait de son côté surpris ses collègues en déclarant que les citoyens seraient mieux protégés si leurs données ADN étaient recueillies dès leur naissance.


Cette illumination géniale lui est arrivée pendant la signature d'un accord éminemment démocratique permettant de créer une base de données centralisée d'empreintes digitales européenne de suspects (et pas seulement de coupables, notez bien), histoire de pouvoir mettre en petite fiche les habitants de l'UE. Il est juste dommageable que l'énorme travail réalisé par la Stasi ayant disparu en partie en 89, ne puisse être directement réutilisé, conduisant à la duplication inutile des efforts. Mais ce formidable modèle reste, on le voit, bien vivant.

Christian, tu a bien mérité de la tchéka, ta place (de gardien) au goulag est toute chaude, viens vite en profiter.

lundi 19 mars 2007

Va-z-y petit !

Le quotidien israëlien Haaretz (celui qui avait rapporté les propos racistes de Finkielkraut sur les noirs de l'équipe de France, pour lesquels il mériterait un séjour au goulag jusqu'au prochain titre de champion du monde des bleus) a publié une enquête sur l'emploi de boucliers humains par l'armée israëlienne.

L'idée est simple comme bonjour : quand ils fouillent des maisons à la recherche de terroristes présumés, certains soldats préfèrent envoyer en éclaireur des enfants du coin pour ouvrir les pièces, allumer la lumière... bref, prendre tous les risques. On y apprend aussi qu'ils n'hésitent pas à mitrailler des armoires, des fois qu'un terroriste s'y planque ; ça doit faire super plaisir de se faire fracasser son mobilier, surtout quand on est innocent. Sans compter les risques qu'une balle traverse un mur avant de se faire vicieusement intercepter par la nuque d'un voisin terroriste. Mais ce n'est qu'un détail de l'histoire à côté de l'emploi de bouclier humain. En effet, un soldat n'est-il pas formé, employé, conçu pour prendre des risques dans le cadre de sa mission ? Si les soldats refusent de se faire tuer à la guerre et préfèrent envoyer des enfants en première ligne (l'un d'entre eux à déjà été tué), c'est le monde à l'envers ! Et au passage, leur crédibilité en tant que forces de maintien de la paix, de l'ordre, et de la sécurité, ils peuvent se la tailler en pointe. C'est à ce genre de détail que l'on constate toute la différence entre les très policées armées démocratiques et les ignobles bandes terroristes barbaro- musulmanes.

Naturellement, il serait idiot et malsain de généraliser, et de soumettre à notre colère l'ensemble de la population israëlienne. Tel n'est pas et ne sera jamais notre propos. Loin de nous ce genre d'idées simplistes et primaires. Il est beaucoup plus pertinent, à l'aune de cette pratique inhumaine et lâche, de conchier toutes les armées et de vomir sur les militaires du monde.

Et si la Cour Suprème Israëlienne cherche un endroit où enfermer ses soldats criminels de guerre, nous sommes prêts à les accueillir au goulag.

vendredi 16 mars 2007

Monfort-sur-Meu - Bamako : 23 à 0

Le politburo de Vive-Le-Goulag vient d'apprendre l'existence d'un nouveau candidat à l'entrée au goulag. Il s'agit du préfet de l'Ile-et-Vilaine qui, en fonctionnaire zelé de l'administration Sarkozyste, assume "entièrement la responsabilité de cette décision".

Quelle décision ?
Celle d'expulser 23 maliens sans papiers, résidant à Montfort-sur-Meu, où ils travaillent depuis plusieurs années aux abattoirs de la ville, et coulaient une petite vie paisible. Ils payaient même leurs impôts et cotisations, puisqu'ils étaient embauchés légalement mais sur la foi de faux papiers. Leur salaire leur permettait de nourrir leur famille restée au Mali. Les autochtones du coin les appréciaient, au point qu'une habitante a déclaré : "Les Maliens faisaient partie du paysage. Ils se comportaient comme les gens du pays, saluaient les uns et les autres, participaient à la vie locale, n'ont jamais causé de troubles à l'ordre public". (source: lemonde.fr). Mais le 28 février 2007, ils ont été arrêtés. Onze ont été libérés sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière, les autres sont regroupés dans un centre de rétention en attendant leur expulsion.

L'un d'entre eux a déjà été expulsé vers Bamako, alors qu'il vivait depuis 3 ans avec une jeune bretonne, actuellement enceinte de 5 mois !
À l'heure où nous écrivons ces lignes, cette dernière n'a pas encore été tondue, mais ça ne saurait tarder...

Vive la France, terre d'accueil !
La France, même si tu l'aimes, tu la quittes...

Accueillons comme il le mérite au sein du goulag le préfet qui a commis cela, obéissant à sa hiérarchie que nous invitons d'ailleurs à le rejoindre.

jeudi 8 mars 2007

Pravda

Aujourd'hui, j'écris pour apporter mon soutien à Nicolas Sarkozy dans la campagne présidentielle française. Cet homme n'a certes pas encore prouvé qu'il savait se servir de goulags (même si ça ne devrait pas tarder dans son prochain plan quinquennal, pour y enfermer les sans-papiers et les racailles). Mais il a déjà fait ses preuves en terme de contrôle des médias. Il n'a même plus besoin de truquer les photos, rien ne parait qui puisse le gêner ; il a fait largement aussi bien que moi dans le domaine. Je le félicite donc chaudement.

Oubliez l'affaire du directeur de Paris-Match viré pour avoir montré qu'il était cocu, oubliez que TF1 roule pour la droite depuis toujours et pour lui depuis des années, oubliez même que les deux presentatrices vedettes des JT du service public sont les femmes de deux de ses soutiens politiques, et regardez juste à titre d'exemple l'affaire de son appartement. Voyez-en le traitement dans Le Monde, quotidien auto-proclamé "de référence". Par exemple l'article suivant, intitulé "Les silences gênés autour de l'affaire de l'appartement de Nicolas Sarkozy" :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-880620@51-854843,0.html

Le rappel des faits est éloquent : le Canard Enchainé a prouvé que :
Nicolas Sarkozy a acquis son duplex sur l'île de la Jatte, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), en septembre 1997, à un tarif préférentiel, avec un rabais "d'au moins 750 000 francs", et a bénéficié de travaux gratuits.
Leur montant s'est élevé à plus de 1,8 million de francs (274 500 euros environ), selon un document du 9 octobre 1997 récapitulant les ordres de service au nom de la SCI Victoria XXI. Selon Le Canard, M. Sarkozy n'aurait réglé que 400 000 francs sur cette somme, laissant le reste à la charge du promoteur, la société Lasserre, par ailleurs client régulier à l'époque de la ville.

Cela s'appelle tout simplement de la corruption. C'est un scandale énorme. Ça devrait faire la Une de tous les journaux. C'est 1 million et demi de francs offerts au maire de Neuilly par la société qui bizarrement est souvent choisie dans les appels d'offre de la ville de Neuilly. C'est prouvé par le Canard Enchaîné, Sarkozy n'arrive pas à se justifier et ne porte pas plainte pour diffamation, montrant ainsi qu'il a peur que la vérité n'éclate. Bref, c'est du tout cuit pour tous les journaux, que l'on sait friands de ce genre d'affaires ou même de suspicion de ce genre d'affaires.

Résultat : d'abord très peu d'articles à ce sujet, aucune enquête des journalistes du Monde pour en savoir un peu plus ou essayer de trouver autre chose, et l'article cité plus haut est d'une prudence inouïe !

Tout est "selon le canard". Les documents publiés ne sont pas des "preuves", mais des "documents sur la foi desquels le journal conclut que..." ! Le conditionnel est toujours employé, avec des "si", tout est "éventuel" (mot employé à deux reprises) ou "hypothétique" (une fois).
On aurait aimé qu'ils s'entourent de la même prudence lors de l'affaire du fameux réseau pédophile d'Outreaux inexistant ou de celle de l'aggression anti-sémite du RER B imaginaire.

Et pendant ce temps, Le Monde balance sur les 5000 euros que le couple Royal-Hollande a arnaqué à l'ISF -- ce qui est grave, immoral et inexcusable, mais moins grave que l'affaire Sarko tout de même.

Bref, quand Sarkozy ouvrira des goulags, ce ne sera certainement pas pour y mettre les journalistes. Nous, si !

Pour une presse libre et indépendante, votez Nicolaïevitch Sarkovsky !

lundi 5 mars 2007

Tout finit en chansons (2)

L'hommage continue grâce à ce texte écrit par un esprit libre et indépendant du XXème siècle, en l'honneur d'une institution injustement méconnue.


Prélude au temps des cerises (extrait)


Il s'agit de préparer le procès monstre
d'un monde monstrueux
Aiguisez demain sur la pierre
Préparez les conseils d'ouvriers et soldats
Constituez le tribunal révolutionnaire
J'appelle la Terreur du fond de mes poumons
[...]

Je chante le Guépéou qui se forme
en France à l'heure qu'il est
Je chante le Guépéou nécessaire de France
Je chante les Guépéous de nulle part et de partout
Je demande un Guépéou pour préparer la fin d'un monde
Demandez un Guépéou pour préparer la fin d'un monde
pour défendre ceux qui sont trahis
pour défendre ceux qui sont toujours trahis
Demandez un Guépéou vous qu'on plie et vous qu'on tue
Demandez un Guépéou
Il vous faut un Guépéou

Vive le Guépéou figure dialectique de l'héroïsme
[...]
Vive le Guépéou véritable image de la grandeur matérialiste
Vive le Guépéou contre dieu chiappe et la Marseillaise
Vive le Guépéou contre le pape et les poux
Vive le Guépéou contre la résignation les banques
Vive le Guépéou contre les manoeuvres de l'Est
Vive le Guépéou contre la famille
Vive le Guépéou contre les lois scélérates
Vive le Guépéou contre le socialisme des assassins du type
Caballero Bancour Mac Donald Zoergibel
Vive le Guépéou contre tous les ennemis du Prolétariat

VIVE LE GUÉPÉOU

[1] piqué sur http://www.uni-muenster.de/Romanistik/Aragon/werk/frueh/perper_z.htm

Tout finit en chansons (1)

En ce 5 mars, 54ème anniversaire de la fin du règne d'un des meilleurs utilisateurs du goulag, nous nous devons de lui rendre hommage en publiant ici le texte d'une chanson rédigée à la gloire d'un de ses successeurs. L'auteur en est Renaud, un excellent chanteur hélas disparu à la fin des années 90.
Ces paroles sont toujours, plus que jamais d'actualité. À méditer.


Welcome Gorby



Il est pas né le mec qui m'f'ra
Dire qu'j'ai d'la tendresse pour les rois
Ou pour les chefs
Z'ont tous mérité dans l'histoire
Les foudres de mon encre noire
Mais Gorbatchev
Est un p'tit bonhomme épatant
Contre qui je n'ai pour l'instant
Aucun grief
Personne méritait plus que lui
L'prix Nobel de la pénurie
Et de la dèche

Welcome Gorby, bienv'nue ici
Où on est quelques-uns, je crois
Un copain à moi et pi moi
A espérer
Qu'tu vas v'nir avec tes blindés
Nous délivrer

T'as fait tomber le mur de Berlin
Si tu sais pas quoi faire des parpaings
Pour ta gouverne
Y a d'la place ici, mon pépère
Autour de tous les ministères
Toutes les casernes
ça évit'ra qu'le populo
Un jour nous pende tous ces barjots
A la lanterne
Quoiqu' pour une fois ça s'rait justice
De contempler ces pauvres sinistres
La gueule en berne

Ici y a des chaînes à briser
Commence par les chaînes de la télé
Ça serait Byzance
Que tu nous débarrasses un peu
De ce "Big Brother" de mes deux
J'te fais confiance
Tu pourras aussi liquider
Les radios FM à gerber
Qui nous balancent
De nos chanteurs hydrocéphales
Et de leur poésie fécale
Toute l'indigence

Welcome Gorby, bienv'nue ici
Où on est quelques-uns, je crois
Un copain à moi et pi moi
A espérer
Qu'tu vas v'nir avec ton armée
Tout balayer

Tu peux construire, si tu t'amènes
Quelques goulags au bord de la Seine
De toute urgence
Ici y a un paquet d'nuisibles
Qui nous font péter les fusibles
De la conscience
Des BHL et des Foucault
Pas l'philosophe, non, l'autre idiot
Des Dorothées
Fort sympathiques au demeurant
Je dirais plus exactement
Aux demeurés

Welcome Gorby, bienv'nue ici
Où on est quelques-uns, je crois
Un copain à moi et pi moi
A espérer
Qu'tu vas v'nir claquer l'beignet
A tous ces tarés

On a ici, c'est bien pratique
Quelques hôpitaux psychiatriques
Qu'tu peux vider
Pour y foutre les psychanalystes
Les députés, les journalistes
Et les Musclés
Ça va te faire un sacré boulot
Mais si tu veux des collabos
Faut pas t'miner
Tu sais, à part dans mon public
En chaque français sommeille un flic
T'as qu'à piocher

Si t'en as marre du communisme
J'te raconte pas l'capitalisme
Comme c'est l'panard
Comment on est manipulés,
Intoxiqués, fichés, blousés
Par ces connards
Viens donc contempler nos idoles
Elles sont un peu plus Rock and Roll
Que ton Lénine
Bernard Tapie et Anne Sinclair
'vec ça tu comprends qu'notr'misère
Soit légitime

Welcome Gorby, bienv'nue ici
Où on est quelques-uns, je crois
Un copain à moi et pi moi
A espérer
Qu'tu vas v'nir éliminer
Nos enfoirés

Welcome Gorby, bienv'nue ici
Où on est quelques-uns, je crois
Un copain à moi et pi moi
A supposer
Qu'si tu v'nais avec tes blindés
Y voudraient sûr'ment pas rester ...

jeudi 1 mars 2007

Boucherie

Certains ont qualifié de "boucher" le bon petit père des peuples parce qu'il avait équarri quelques contre-révolutionnaires. Mais que dire de Monsieur Le Boucher, éditorialiste au Monde de profession, qui saigne à blanc tout cerveau normalement constitué qui a le malheur de lire sa déplorable prose? S'il faut un invité d'honneur pour étrenner notre nouveau goulag, il est tout désigné.

Afin d'étayer son réquisitoire, le politburo de Vive-Le-Goulag voulait se lancer dans un fastidieux (et douloureux) travail de recherche des phrases les plus lamentables commises par l'individu sus-nommé. Et puis nous sommes tombés sur sa dernière production qui seule justifie sa condamnation à plus de 200 ans de travaux forcés dans la Taïga. Ce ... texte s'intitule élégamment : «Du Chianti pour la croissance».

Nous n'avons rien contre le Chianti, mais ce titre n'inspire pas un a priori favorable. La première phrase vient hélas confirmer cette impression catastrophique : «L'un des pires défauts de cette campagne présidentielle, qui n'en manque pas, est son caractère provincial, la France seule au monde, personne ne lève l'œil au-delà des frontières.»

Être provincial est donc un défaut, pour commencer. Les ploucs qui habitent au delà du périphérique apprécieront. Passons sur le fait que l'élection présidentielle concerne précisément la France et pas le reste du monde, et regardons ce que M. Le Boucher voudrait que nous vissions au delà des frontières.

«Romano Prodi a lancé un vaste programme pour changer le visage de l'Italie en cinq ans. Rigueur budgétaire, mutation de l'administration, libéralisation, réformes des retraites, de la "sécu", [..] etc. Le chef du gouvernement a avancé [...]»

On le voit : libéraliser, c'est avancer. Donc ne pas le faire, c'est rester sur place, voire reculer. N'y a-t-il pas d'autres directions possibles ? Non :

«Que dit-il ? La croissance, la croissance, la croissance. L'Italie sera coulée, si elle ne parvient pas à redynamiser son économie. Au regard de nos prétendants nationaux qui ne parlent que de social et dont la stratégie économique est peu claire ("Sarko" et Bayrou [...]) quand elle n'est pas absente ("Ségo"), le discours italien souligne l'avantage de se choisir un chef de gouvernement qui touche sa bille en économie.»

C'est marrant, nous n'avions pas remarqué que nos candidats ne parlaient que de social. Ils parlent tous principalement d'économie, de fiscalité, et de relancer la croissance ; mais sans doute sont-ils trop timorés pour Le Boucher. Sans doute ont-ils encore des réticences à jeter par dessus bord du lest (les pauvres, les précaires, les salariés) afin que nous ne "coulions" point. Oui, c'est bien ça le problème.

Le cuistre détaille :
«Lezioni italiane : pour accélérer la croissance, il faut que plus de monde travaille et que chacun travaille mieux.»

Grandiose !

«Comme cela consiste à demander des efforts aux salariés, il faut trouver manière de les compenser. [...]»

Parmi les moyens de compenser les efforts demandés aux salariés évoqués par l'auteur, il manque l'autorisation de se défouler en jetant des pierres sur les éditorialistes fats qui se permettent de faire une analyse absolument bouffonne pour demander aux salariés de faire des efforts pour soutenir la croissance. C'est le capitaine de galère qui, vautré dans le luxe de sa cabine, pense qu'il faudrait fouetter un peu plus les rameurs pour aller plus vite. Je passe sur les exemples pitoyables prouvant d'après lui indiscutablement que la concurrence fait baisser les prix et que c'est bon pour le consommateur (monsieur n'a pas jugé bon de citer le cas des opérateurs téléphoniques, du gaz pour les entreprises privés, ou encore des renseignements téléphoniques...), vous aurez déjà compris que ce cerveau malade mérite l'euthanasie pour abréger les souffrances de l'animal, et surtout celles de son lectorat.

Toutefois, en grands humanistes, nous allons lui offrir une chance de réinsertion dans un camp avec un encadrement militaire où il recevra une formation et exercera une activité d'intérêt général. Nous pensons que c'est le genre d'idée bien dans l'air du temps qu'il suggèrerait lui-même.

AU GOULAG !