Voici ce que vous attendiez tous en bavant d'impatience, tels des journalistes une interview du petit Nicolas, à savoir la compilation des sondages publiés jusqu'au mardi 17 avril inclus, réalisée pour vous par notre section "sondages et statistiques" (source: lemonde.fr).
Si l'on fait confiance aux 6 instituts de sondages, on trouve que Royal fera entre 22 et 27 %, Bayrou entre 17 et 22 %, Sarkozy entre 25 et 30%, et Le Pen entre 12 et 17% ; sans compter les barres d'erreur. Impossible de tirer quelque chose de plus précis de tout ça, tant les variations d'un jour à l'autre et d'un institut à l'autre sont grandes. Et rien n'exclut une grossière erreur systématique (comme une sous-évalutation de Le Pen et une sur- évaluation de Sarkozy). Sans compter que les gens peuvent encore changer d'avis d'ici dimanche (par exemple si on leur rappelait que le FN est un parti d'extrème-droite peuplé de fachos violents).
Libération nous procure un rappel salutaire : il y a 5 ans, Jacques Chirac oscillait entre 19 et 20% dans les enquêtes de CSA, Louis Harris, Sofres, Ipsos et BVA, réalisées entre le 16 et le 18 avril. Lionel Jospin était donné à 18% par les cinq instituts. Quant à Jean-Marie Le Pen, il était crédité de 14% par trois instituts, de 13% et 12,5% par deux autres.
Résultat final : 19,88% , 16,18% , et 16,86%.
Les sondages de cette année pourraient déculpabiliser les insoumis du vote utile, mais certainement pas à tranquilliser quiconque.
En tout cas, notre ancienne prédiction semble peu à même de se vérifier.
Finalement, le politburo de vive-le-goulag l'affirme avec force : les sondages ne servent quasiment à rien, et les journalistes qui les commentent quotidiennement non plus...
Si l'on fait confiance aux 6 instituts de sondages, on trouve que Royal fera entre 22 et 27 %, Bayrou entre 17 et 22 %, Sarkozy entre 25 et 30%, et Le Pen entre 12 et 17% ; sans compter les barres d'erreur. Impossible de tirer quelque chose de plus précis de tout ça, tant les variations d'un jour à l'autre et d'un institut à l'autre sont grandes. Et rien n'exclut une grossière erreur systématique (comme une sous-évalutation de Le Pen et une sur- évaluation de Sarkozy). Sans compter que les gens peuvent encore changer d'avis d'ici dimanche (par exemple si on leur rappelait que le FN est un parti d'extrème-droite peuplé de fachos violents).
Libération nous procure un rappel salutaire : il y a 5 ans, Jacques Chirac oscillait entre 19 et 20% dans les enquêtes de CSA, Louis Harris, Sofres, Ipsos et BVA, réalisées entre le 16 et le 18 avril. Lionel Jospin était donné à 18% par les cinq instituts. Quant à Jean-Marie Le Pen, il était crédité de 14% par trois instituts, de 13% et 12,5% par deux autres.
Résultat final : 19,88% , 16,18% , et 16,86%.
Les sondages de cette année pourraient déculpabiliser les insoumis du vote utile, mais certainement pas à tranquilliser quiconque.
En tout cas, notre ancienne prédiction semble peu à même de se vérifier.
Finalement, le politburo de vive-le-goulag l'affirme avec force : les sondages ne servent quasiment à rien, et les journalistes qui les commentent quotidiennement non plus...
3 commentaires:
oui, et ces éléctions sont un brin fatigantes, aussi...j'ai hâte qu'on passe à autre chose. Des grêves, des mouvements sociaux, des saccages de permanences UMP...(mais puisque je vous dit que je rigooooole, M'sieur le juge! C'est de l'humoooour, allez, quoi!!!).
ouaip, vivement dimanche soir.
En attendant dimanche soir, le politburo se doit de réagir à un nouveau résultat de sondage qu'il a trouvé sur libération.fr et qui n'a pas choqué la rédaction de ce journal :
le nombre de personnes interrogées déclarant pouvant [sic] changer d'avis a augmenté de quatre points en cinq jours, passant de 32% à 36%.
Réfléchissez bien à ce que cela signifie... En toute logique, ce nombre ne pourrait que diminuer. Ce résultat est complètement absurde !
Mieux vaut en rire...
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