vendredi 16 mai 2008

Bide

Christain Estrosi, nouveau maire de Nice et caniche fidèle de Sarkozy, était tout fier de mettre en place le service minimum d'accueil à l'occasion de la grève dans l'enseignement hier. Ce fut un bide retentissant :
«Nous avons pris nos dispositions pour accueillir 1200 élèves dans les centres de loisirs de la ville. Tout à bien fonctionné», analyse Christian Estrosi. Mais il y a un hic : seulement 186 enfants se sont rendus dans les centres de loisir (source)


Le politburo éclate d'un rire sardonique !

Bac-moins-cinq s’interroge : « Pourquoi les familles ont-elles préféré gardé les enfants ? » Il estime la communication de ce service convenable notamment dans les médias. Il suppose que les instituteurs ont fait aussi circuler l’information. Est-ce parce que ce système n’est pas encore rentré dans les mœurs ? Sans doute.

Peut-être aussi que ce service ne plait qu'aux lecteurs du Point et à tous ceux qui rêvent de briser l'efficacité des grèves, mais que les vrais gens n'en ont rien à foutre. Si ça se trouve, certains parents ont même amenés leurs gosses à la manif...

En tout cas, vue l'utilité publique nulle de ce machin, légiférer pour contraindre les grévistes à s'y soumettre relève simplement de l'attaque du droit de grève, et pas du tout du soucis de l'uager du service public "éducation nationale" (et pas "garderie nationale", au fait). Au moins, c'est clair.


Post Scriptum : Ici, un petit florilège de réactions.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quand la droite aura compris que l'idéal, c'est pas un service minimum, mais un service maximum, en arrêtant de prendre les gens pour des cons, on aurait sans doute moins de grèves.

Anonyme a dit…

Les grèves d'un jour dans l'EN, ça gêne pas trop. Les riches et assimilés ont leurs gosses dans le privé et dans les autres, il y en a toujours un qui est au chômage, sans travail, en invalidité, en interim, en horaires décalés, à temps partiel.
Ou gréviste.
Alors, les grèves d'un jour, ça sert pas à grand chose, à part sur des faits ponctuels, mais de moins en moins.
Une bonne idée par "sauvons la grève" relayée par bellaciao et autres sites. Mais pas assez suivie. Trop peu de signataires. Et sans doute, un certain flou quant aux revendications et moyens d'actions