mercredi 10 décembre 2008

De la démocratie en temps de crise

Voila à quoi vous attendre lorsque la contestation sera trop forte. Vous serez prévenus.




(ici c'est en Grèce)

6 commentaires:

GILLINOUI a dit…

Non! vous vous trompâtes, on voit bien que c'est à Paris: on voit un sens interdit et le mot "police" écrit sur le très élégant bouclier. C'est pas la peine d'essayer de nous faire peur, même pas peur, même pas mal.

La police est gentille, elle fait qu'est-ce qu'elle peut pour bien travailler comme pendant la dernière guerre pour la rafle du Vel d'Hiv'. Suffit de demander à Maurice Rajfus il est balaise sur la question.

GILLINOUI

Anonyme a dit…

De toute manière on ne sait pas ce que c'est la démocratie en France pour commencer. Si c'est choisir un Roi qui règne 5 ans et après changer de roi, j'appellerai ça plutôt une dictature renouvelable simplifié (pour faire joli).

Anonyme a dit…

C'est normal qu'il y a un P. Val dans le komintern ? lol Elle est bien bonne celle là... Bravo.

vlg a dit…

Gillinoui : oui Rajfus est très calé sur ça.

Le Calice : faut cliquer sur le lien...

Anonyme a dit…

Il me semble que nous eûmes un débat ici même sur les "émeutes des banlieues" en France.
Et ce qui est bon hors de nos frontières (comme cela semble être le cas actuellement dans certains milieux) n'était pas bien en odeur de sainteté pour une grande partie de la gauche (même celle "de gauche") qui est pourtant incapable de répondre aux indignations et révoltes de la jeunesse (en particulier des quartiers) et qui, au contraire, les discrédite ou ne sait que les enjoindre d'adhérer à des mouvements où ils ne se reconnaissent pas parce qu'ils savent qu'on va les récupérer pour marginaliser leurs revendications.
Quand ils se sont révoltés contre des injustices flagrantes, il y a eu pratiquement unanimité pour les condamner d'avoir incendié les voitures de leurs voisins, pire encore, des écoles et autres bâtiments publics, brusquement redevenus "symboles de la République" (alors que bien peu s'inquiètent actuellement du sort qui leur est réservé - et que les syndicats et partis politiques sont bien plus occupés à faire leurs comptes qu'à s'attaquer au bilan calamiteux de ces dernières années, y compris Jospin-Chirac, avec la brusque accélération que nous savons).
Pour Bouna et Zyed, après toute cette agitation médiatique, le résultat de l'enquête (à savoir qu'ils n'avaient rien commis de répréhensible) n'a fait l'objet que d'entrefilets dans la presse. Pas d'excuses, évidemment.
Pour le jeune (je ne sais plus son nom, désolée) qui a été tué par un véhicule de police: pareil. Qui sait que les policiers roulaient à une vitesse bien supérieure à celle autorisée, alors qu'au départ, il a été proclamé qu'ils ne roulaient qu'à 30 à l'heure?

Et plus largement, la casse de l'université, les réductions drastiques de postes, la fermeture de structures d'aides, les fichages, etc.
Qui va en pâtir, une fois de plus et de plus en plus?
Tous ceux qui ne pourront pas payer, et parti comme c'est parti, cela ne va pas se résumer à peu de monde. Et seuls les "méritants" pourront espérer obtenir des aides ("méritants" = bien gentils qui serviront de vitrine au système).

Actuellement, les lycéens et étudiants en IUT bloquent les établissements.
Que va-t-il en ressortir? Comme l'an dernier: arrestation de certains pour l'exemple sous les lazzi et quolibets de ceux qui "revendiquent le droit de travailler", et le bourgeois qui leur demande de retourner en cours?
Et si des mouvements violents éclataient, ici, en France, que ferions-nous?
C'est la question que je pose ;-D

Anonyme a dit…

Voici ce que je voulais dire: http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7598
(moi aussi, je cite le GS, mais cette fois-ci, je n'y suis pour rien ;-D)