jeudi 27 novembre 2008

La race des nabots vils & incultes

C'est le camarade Fontenelle qui a attiré notre attention sur cette vidéo.

Avouons-le, le discours de Zemmour sur les races nous a troublé. Bien sûr, l'essentiel de son discours est aussi stupide que d'habitude : les blanc et les noirs, par exemple, ne forment pas deux races séparées. Les scientifiques l'ont prouvé : il peut y avoir plus de différences génétiques entre 2 noirs ou 2 blancs qu'entre un noir et un blanc.

Par contre le politburo se demande si nous n'avons pas jeté le bébé avec l'eau du bain et s'il n'est pas effectivement nécessaire de séparer l'humanité en 2 races distinctes : les gens normaux (homo sapiens sapiens) et les nabots vils & incultes (homo minus vilis rudis).

En effet, qui n'a jamais remarqué ces individus de petite taille [1] dont le but dans la vie semble de faire souffrir leurs voisins et d'étaler leur inculture crasse ? Ils ont tendance à vouloir séparer le plus possible l'humanité en petits morceaux et les opposer entre eux : contre les noirs, jaunes, blancs, hommes, femmes, etc. Ils trouvent toujours un groupe à haïr et à faire haïr. Outre cette caractéristique, il semble qu'ils ont fortement tendance à afficher un fort tropisme envers l'hystérie médiatique et/ou à l'exhibition de leur inculture crasse.

C'est pourquoi le politburo veut lancer une grande enquête pour éclaircir ce mystère : avez vous ce genre d'individus dans votre entourage ? se reproduisent-t-ils ? des accidents génétiques tel un gigantisme (homo minus vilis rudis hortefeulepenis) qui leur permettent de passer inaperçu existent-ils?

C'est ce que cette enquête compte bien révéler.


[1] Attention à ne pas les confondre avec des homo sapiens sapiens atteints de nanisme.

lundi 24 novembre 2008

VLG Cinéma

Le politburo n'a pas trop le temps de poster des nouveaux billets en ce moment, mais il a vu pour vous en avant-première et vous recommande deux films.


Let's make Money

de Erwin Wagenhofer, qui a déjà fait «We feed the World» que vous devez avoir vu.


À voir, et surtout à montrer à votre cousin qui croit encore (le naïf) que la Banque Mondiale est une organisation philanthropique qui aide les pays pauvres à se développer, à votre voisin syndiqué à la FNSEA et prêt à tout pour défendre ses subventions agricoles (irraisonnées), et à tous ceux qui ont placé quelques économies à la banque et ne se sont jamais demandé comment cela leur rapportait 3, 4, ou 5 %. D'où vient ce fric ? Que fait la banque avec le votre ? Qu'est-ce que ça signifie exactement, "investir" ?

Voir un extrait, avec de l'anglais, de l'allemand, de l'espagnol et du français, pour les polyglottes qui nous lisent par dizaines de millions.
«Je ne crois pas qu'un investisseur devrait être responsable de l'éthique, ou de la pollution, de la compagnie dans laquelle il investit. Son job, c'est investir.»



Louise Michel

de Gustave Kervern et Benoît Delépine, deux célèbres grolandais.


C'est un peu la mise en pratique du film précédent. Une entreprise est fermée du jour au lendemain, délocalisée, laissant les ouvrières sur le carreau. D'où l'idée bien naturelle de faire tuer le patron par un professionnel. Mais qui est le vrai responsable de la délocalisation ? D'après nous, c'est probablement un "investisseur" tel que ceux décrits dans le premier film... Ce film burlesque, parfois glauque, un peu absurde, souvent très drôle (si on aime l'humour grolandais) offre une plongée dans la misère des victimes du capitalisme, et la confronte violemment au luxe insouciant de ses bénéficiaires. Pas si idiot qu'il n'en a l'air...

Sortie le 24 décembre. Pour Noël, offrez-vous un patron !

jeudi 13 novembre 2008

Les complots, ça n'existe pas

The independant on Sunday révèle, et agoravox (entre autres) s'en fait l'écho : «des réunions secrètes ont été convoquées par Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne», avec des représentants des 27 chefs de gouvernement de l'Union, dans le but de «trouver les moyens d’accélérer la culture des OGM et de persuader les citoyens européens de les accepter.»

Pourquoi ce secret ? Tout simplement parce que la population européenne est (très) majoritairement (fortement) opposée aux OGM. Et, bon, c'est pas comme si on était en démocratie, avec des dirigeants du peuple, nommés par le peuple et pour le peuple, franchement.

Alors dans ces réunions, on organise la propagande cherche à «s’occuper au mieux de l’opinion publique» :
Barroso insiste sur "le rôle de l’industrie, des partenaires économiques, de la science pour participer activement à un tel dialogue", pour rassurer des "citoyens qui se sentent mal informés". Car, ajoute-t-il, le débat "ne devrait pas être laissé à certains groupes qui y trouvent un intérêt légitime mais matériel". Tout un programme.


Quand un groupe de personnes se réunit secrètement dans le but de préparer une opération de grande ampleur contre les gens, est-ce que ça ne s'appelle pas exactement un complot ?

lundi 10 novembre 2008

Une arnaque annuelle (et massive)

Les sociaux-démocrates conséquents rappellent régulièrement, et à juste titre, le transfert de 9% du PIB des revenus du travail vers ceux du capital dans les années 80 et 90.

Au politburo, on est tombés sur quelques chiffres intéressants et on en a tiré quelques petits calculs pour aller un plus loin. Pour une fois, on ne va pas se placer dans une optique goulaguiste mais on va rester comme de gentils et timides soc-dems.


Alors soit 65% la part des salaires dans le PIB. Soit un PIB de 2039 milliards de $ en 2006. Si on ramenait la part des salaires à un timide 85 % du PIB (et donc en laissant très généreusement 15% de ce même PIB au capital), combien d'argent pourrait-on récupérer pour les besoins collectifs et individuels ?

407 milliards de $.

407 000 000 000 $

De quoi financer pas mal de "trous" et de "déficits" non ?

Alors la prochaine fois qu'on vous emmerde avec le trou-de-la-sécu-qui-plombe-l'économie-et-que-les-immigrés-et-les-chomeurs-font-rien-qu'a-creuser, sortez ce chiffre.

Et donnez un coup de boule à l'emmerdeur de la part du politburo.




(dessin du journal fakir)

mardi 4 novembre 2008

Pourquoi Castro est il si sympathique ?

C'est supernono et l'afp qui nous donnent la réponse :
[...] le futur ministre des Affaires étrangères, co-fondateur de Médecins sans frontières, avait mal vécu la proximité entre sa future femme, Evelyne Pisier, et le leader cubain lors d'un voyage à Cuba en juillet 1964. [...] . "Bernard et Evelyne dansent un slow langoureux. [...] Brusquement, les lumières s'éteignent. Castro entre avec son escorte. [...] A la fin, Castro part ostensiblement avec Evelyne [...]


Le politburo ricane...