dimanche 21 octobre 2007

Ich bin de droite

Dans libération, on peut lire que la mobilisation de ce 18 octobre est exceptionnelle : encore plus de grévistes qu'en 1995 à la SNCF (c'est même la gare de Nice bloquée qui illustre l'article, oui, Nice où Sarko a fait 68%), plus de 80% des équipes de conduite des centrales nucléaires en grève, aucun train sur les lignes A et B du RER à Paris, etc. Ça fait plaisir.

On se dit que la gauche va en profiter pour tirer à boulets rouges sur les projets de casse sociale du gouvernement, qui sont manifestement rejetés par la population. Voici en l'espèce les analyses des chefs du PS et du PRG, lues chez libé également :
«Rouvrez des négociations», a lancé François Hollande, pour qui les bénéficiaires des régimes spéciaux de retraite ont lancé une grève nationale «parce qu’il n’y a pas eu de véritable négociation.»

Dans un communiqué, le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet estime qu’il «faut repenser les régimes spéciaux et non les supprimer». Il reproche notamment au Premier ministre d’avoir commis «une erreur de méthode en négligeant le dialogue social et tentant de passer en force».

Bref, selon eux, c'est juste un problème de méthode, de forme. La grève n'a pas pour cause une opposition fondamentale et frontale aux projets gouvernementaux, mais l'absence de négociation sur iceux. Normal, ils ont à peu près les mêmes projets. Pour eux, la différence entre la gauche et la droite, c'est la vaseline.

Pitres, le goulag vous est ouvert.

1 commentaire:

coco_des_bois a dit…

C'est énorme, c'est un peu le bon flic et le mauvais flic en gros, mais je suis bien certain que si tu demandes à ces guignols leur avis, ils te diront que "oui le clivage droite gauche est bien réel" il omettront juste de dire que le PS n'est plus depuis longtemps un parti de gauche... qu'ils crèvent.